1597489508245.jpg

Angélus : Demandons au Seigneur de nous guérir

Lors du commentaire de l’Évangile de ce dimanche 16 août, avant de réciter la prière de l’angélus, place Saint-Pierre, le Pape François a expliqué que si nous nous présentons au Seigneur dans notre pauvreté, Il ne pourra qu’accueillir notre prière. Il n’y a aucune barrière pour une foi humble et inconditionnelle.

Vatican News

L’Évangile de ce dimanche, selon saint Mathieu, raconte la rencontre entre Jésus, ses disciples et une Cananéenne. Cette femme vient implorer Jésus pour sa fille malade : «prends pitié de moi, Seigneur» (Mt 15,22). «C’est le cri qui nait d’une vie marquée par la souffrance, par le sentiment de l’impuissance d’une maman qui voit sa fille tourmentée par le mal». Pourtant, Jésus l’ignore au début mais la femme insiste. À ses disciples, il dit qu’il n’est venu que pour les «brebis perdues de la maison d’Israël».

Il finit même par dire à la Cananéenne qu’«il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens.» Ce à quoi elle répond : «Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.» «Par ces mots, cette mère montre qu’elle a eu l’intuition que la bonté de Dieu le Très Haut, présent en Jésus, est ouverte à toute nécessité de ses créatures» explique François. Jésus en est frappé et finit par dire : «Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux !».

Se présenter à Dieu avec notre pauvreté

«La grande foi est celle qui porte sa propre histoire, marqué aussi par les blessures, aux pieds du Seigneur en lui demandant de la guérir, de lui donner un sens» précise alors le Pape. Cette histoire, elle n’est pas toujours «propre», elle comporte «beaucoup de douleurs», «de problèmes» et «de péchés». Inutile de la cacher, «nous devons la porter devant le Seigneur» et lui dire : «Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir», affirme François.

Cette Cananéenne, une païenne, nous enseigne ainsi «le courage de porter sa propre histoire de douleur devant Dieu, devant Jésus pour toucher la tendresse de Dieu et de Jésus». Le Pape invite alors tout le monde à penser à sa propre histoire, et à frapper à la porte du cœur de Jésus.

«Nous, nous pourrons le faire si nous avons toujours avec nous le visage de Jésus, si nous comprenons comment est le cœur de Jésus : un cœur qui a de la compassion, qui porte en lui nos douleurs, nos péchés, nos erreurs, nos échecs», un cœur qui nous aime comme nous sommes, «sans artifices».

C’est pourquoi il est «nécessaire de comprendre Jésus, d’être familier avec Jésus». D’où ce conseil que le Pape a renouvelé, comme il l’a fait à de nombreuses reprises : porter sur soi un petit Évangile de poche et le lire au moins une fois par jour. 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

16 août 2020, 12:20