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La première filière éthique de récolte des tomates lancée l'an dernier dans la campagne de Foggiano, en Italie. La première filière éthique de récolte des tomates lancée l'an dernier dans la campagne de Foggiano, en Italie. 

La proximité du Pape aux travailleurs agricoles exploités

Dans une lettre signée par le Substitut de la Secrétairerie d’État, le Pape prie pour les travailleurs qui, engagés dans la chaîne agroalimentaire, font face aux risques liés à la pandémie et à l'exploitation de leurs supérieurs.

Gabriella Ceraso - Cité du Vatican

Le Pape est bien conscient de l'engagement et des sacrifices des travailleurs de la chaîne agro-alimentaire en temps de pandémie. Il connait aussi l'exploitation et la marginalisation des travailleurs immigrés. C'est qu’il affirme dans une lettre signée de la main du Substitut de la Secrétairerie d'État, Mgr Edgar Peña Parra, et adressée à la Fia Cisl, un syndicat italien représentant quelque 200 000 ouvriers agricoles ou de l’industrie alimentaire, qui avait alerté le Pape il y a quelques jours, espérant recevoir sa consolation.

Risques et marginalisation

Le Substitut de la Secrétairerie d'État rapporte la proximité renouvelée de François «avec les nombreux travailleurs qui, au sein de la chaîne alimentaire, font des efforts considérables, parmi de nombreux risques et difficultés, pour fournir la nourriture nécessaire à la communauté». Le Pape prie pour eux. Il n’oublie pas non plus «la situation douloureuse des travailleurs de divers pays, qui sont relégués aux marges de la société et subissent des conditions d'exploitation inacceptables».

Régulariser

Dans ce message, le besoin exprimé par le syndicat de régulariser les activités souterraines des hommes qui, aujourd'hui plus que jamais, sont exposés à des risques de contamination parce qu'ils ne sont pas en sécurité, et qui continuent à garantir l'approvisionnement en nourriture sur les tables est «partagé». On y lit «la nécessité de répondre à ceux qui, privés de dignité, ressentent de manière plus aiguë les conséquences d'une intégration non réalisée, en étant maintenant plus exposés aux dangers de la pandémie». Il faut donc espérer, poursuit la lettre, que leurs situations «sortiront de la clandestinité et seront régularisées, afin que les droits et les devoirs de chaque travailleur soient reconnus, que l'illégalité soit combattue et que le fléau de l'entreprise et la montée des conflits entre personnes défavorisées soient évités».

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29 avril 2020, 14:20