Le Pape François à Abou Dhabi en février 2019. Le Pape François à Abou Dhabi en février 2019. 

Santé mondiale: déclaration conjointe du Pape et du prince héritier d’Abou Dhabi

Le Pape François et le prince héritier d’Abou Dhabi ont signé une déclaration conjointe sur la santé mondiale, lundi 18 novembre 2019.

Dans le cadre de la Semaine mondiale de la santé, la veille de l’ouverture le 19 novembre du Forum Reaching the Last Mile qui réunit des dirigeants du monde entier engagés dans la lutte contre la maladie, le Pape François et Mohammed ben Zayed Al Nahyan, prince héritier d'Abou Dhabi, ont publié une déclaration commune. Dans ce texte paru le 18 novembre, ils réaffirment leur soutien et leur coopération «pour améliorer la santé des plus démunis et dans les régions défavorisées du monde».

Pauvreté et vulnérabilité

«Nous réaffirmons notre coopération mutuelle pour l'amélioration de la santé et du bien-être des communautés dans le besoin». Dans le texte, à l'occasion de ce forum mondial, est avant tout souligné combien «chaque personne a le droit de vivre une vie digne et saine».

Le contexte dans lequel de nombreuses maladies surviennent vient en effet souvent de la pauvreté et de la vulnérabilité sociale des personnes les plus marginalisées.

Prévention, diagnostic et traitement

L'appel commun est donc de renouveler les efforts -y compris l'action politique mondiale et la coopération volontaire entre la société civile et les États, qui ont une responsabilité dans la santé de leurs citoyens- pour promouvoir des programmes sanitaires, sociaux et éducatifs, et pour développer des réseaux médicaux appropriés de prévention, de diagnostic et de traitement, afin que personne ne soit laissé pour compte.

La Déclaration commune appelle également la communauté internationale à travailler pour atteindre les populations les plus vulnérables, en accordant une attention particulière aux maladies qui touchent les populations les plus pauvres. L'un des domaines d'intervention est la lutte contre les maladies tropicales négligées, qui touchent plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde. Malgré les programmes internationaux et l'amélioration de l'accès aux traitements, ces maladies restent secondaires dans l'agenda mondial.

Une approche interdisciplinaire

Face aux maladies qui peuvent aujourd'hui être surveillées, prévenues et éliminées -la déclaration l'affirme encore-, il est nécessaire que tous redoublent d'efforts pour coordonner les ressources disponibles afin d'obtenir des solutions adéquates. Cela nécessitera également une approche interdisciplinaire, sociale, sanitaire et environnementale.

Garantir le droit aux soins pour tous est donc fondamental, peut-on lire dans le document, de sorte que le texte se termine par l'engagement à soutenir toute initiative en ce sens, et par un appel à la solidarité de tous ceux qui comprennent la souffrance de ceux qui sont dans le besoin et vivent dans les régions défavorisées du monde…  

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18 novembre 2019, 16:50