Le Pape s'est vu offrir un vélo de la part des responsables de fédérations cyclistes. Le Pape s'est vu offrir un vélo de la part des responsables de fédérations cyclistes. 

Le Pape reçoit les responsables de fédérations cyclistes

Grand passionné de sport, le Pape François a reçu ce matin au Vatican les participants à l’assemblée annuelle de l’Union européenne de cyclisme, organisée cette année à Rome conjointement avec celle de la Fédération africaine de cyclisme.

Cyprien Viet - Cité du Vatican

«La relation de l’Église avec le sport a une longue histoire et elle s’est consolidée au fil du temps, a expliqué le Pape. Le sport peut s’avérer d’une grande utilité pour la croissance humaine de chaque personne parce qu’il pousse à donner le meilleur de soi-même afin d’atteindre un objectif donné ; parce qu’il éduque à la constance, au sacrifice et au renoncement. Pensons, par exemple, aux longues et prenantes séances d’entraînement ou encore à l’observance d’une exigeante discipline de vie.»

«La pratique d’un sport nous enseigne alors à ne pas nous décourager et à recommencer avec détermination, après une défaite ou une blessure. Il n’est pas rare qu’elle devienne l’occasion d’exprimer avec enthousiasme la joie de vivre et la juste satisfaction d’avoir atteint un objectif», a précisé le Pape devant les principaux responsables du cyclisme mondial, parmi lesquels le Français David Lappartient, président de l’Union cycliste internationale.

Les grands sportifs, des modèles d’intégrité et de cohérence

«De nombreux cyclistes ont été des modèles d’intégrité et de cohérence dans le sport comme dans la vie en donnant le meilleur d’eux-mêmes sur le vélo. Au cours de leur carrière, ils ont su conjuguer la force d’âme et la détermination pour parvenir à la victoire, mais aussi la solidarité et la joie de vivre, comme témoignage d’avoir découvert ces potentialités de l’être humain, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, et la beauté de vivre en communion avec les autres et avec la création», a expliqué le Pape.

Le sport doit toutefois demeurer «au service de la croissance et de la pleine réalisation de la personne», car, sinon, il risque de prêter le flanc à des dérives comme le dopage, la malhonnêteté, le manque de respect de soi et de ses adversaires, ou encore la corruption, a précisé le Saint-Père.

L’attachement des Papes aux cyclistes

Les Papes successifs ont toujours entretenu une proximité avec le monde du sport de haut-niveau et du cyclisme en particulier. On peut se souvenir que le Pape Pie XII avait beaucoup de sympathie pour Gino Bartali (1914-2000), grand champion italien et chrétien fervent, connu notamment pour avoir sauvé des juifs durant la Seconde guerre mondiale.

Et en 1974, saint Paul VI avait permis au Giro d’Italia (le Tour d'Italie cycliste) de débuter sa première étape depuis le territoire de la Cité du Vatican, constituant ainsi l’un des premiers départs de cette compétition de l’étranger, hors du territoire italien, à quelques mètres près.

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09 mars 2019, 15:40