Il y a deux ans, le martyre du père Jacques Hamel

Le 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel (1930-2016) était assassiné dans l’église de St-Etienne-du-Rouvray alors qu’il célébrait la messe. Il y a deux ans, lors d’une messe à Sainte-Marthe le 14 septembre 2016, le Pape François lui rendait hommage, lui qui a été «égorgé sur la Croix, au moment même où il célébrait le sacrifice du Christ sur la Croix».

Quatre-vingt pèlerins du diocèse de Rouen, accompagnés de leur archevêque, Mgr Dominique Lebrun, avaient participé à cette célébration à la mémoire du père Jacques Hamel, 85 ans, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le 14 septembre 2016.

Un homme bon, doux et de fraternité

Dans son homélie, le Pape avait rappelé que la Croix est le mystère du Christ, mystère auquel des martyrs chrétiens, toujours plus nombreux, communient par le don de leur vie. Le père Hamel en fait partie, a-t-il ajouté, lui qui a été assassiné sur la Croix, comme un criminel.

C'était un «homme bon, doux, de fraternité, qui cherchait toujours à faire la paix», et il a été assassiné comme s’il était un criminel. «Ceci est le fil satanique de la persécution», avait expliqué le Saint-Père.

«Une chose me fait beaucoup réfléchir» dans le martyre du père Hamel, a également souligné le Pape François : «Au cœur de ce moment terrible, de cette tragédie, il n’a pas perdu la lucidité pour dire le nom de l’assassin, “Va t’en Satan !”». Ainsi, a-t-il conclu, «il a accusé l’auteur de la persécution».

La proximité spirituelle du Saint-Père

Le jour même de l'assassinat du père Hamel, en pleines Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Cracovie en Pologne, le Pape François avait déjà fait parvenir un message à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, et signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège. Il assurait à l'archevêque toute «sa proximité spirituelle et s’associait par la prière à la souffrance des familles, ainsi qu’à la douleur de la paroisse et du diocèse de Rouen»«Le Saint-Père est particulièrement bouleversé par cet acte de violence qui s’est déroulé dans une église au cours d’une messe, action liturgique qui implore de Dieu sa paix pour le monde» précisait le cardinal Parolin. Le Pape demandait enfin «au Seigneur d’inspirer à tous des pensées de réconciliation et de fraternité dans cette nouvelle épreuve et de répandre sur chacun l’abondance de ses Bénédictions»

 

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26 juillet 2018, 11:09