Le Pape rencontrant les patriarches des Églises d'Orient, le samedi 7 juillet 2018 à la basilique Saint-Nicolas à Bari. Le Pape rencontrant les patriarches des Églises d'Orient, le samedi 7 juillet 2018 à la basilique Saint-Nicolas à Bari. 

La rencontre de Bari, pour donner un avenir aux chrétiens d'Orient

A l’initiative du Pape François, une journée œcuménique de prière et de réflexion pour la paix au Moyen-Orient rassemble la plupart des patriarches de Églises orientales, catholiques ou orthodoxes. Le directeur de l’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, décrypte pour nous l’importance d’un tel événement.

Un entretien réalisé par Olivier Bonnel – Cité du Vatican

Une journée de prière et de réflexion pour le Moyen-Orient se tient ce samedi à Bari, au Sud de l’Italie. La capitale des Pouilles accueille la plupart des patriarches d’Orient, catholiques et orthodoxes, ainsi qu’un luthérien. La ville où se trouve les reliques de Saint Nicolas, un pont entre l’Orient et l’Occident, est un lieu fort en symboles pour lancer un nouvel appel à la paix dans la région, mais aussi pour donner un témoignage d’unité entre les différentes Eglises

Au Moyen-Orient, catholiques ou orthodoxes font face aux même menaces : discrimination, fondamentalisme, exode forcé. Dans cette région considérée comme le berceau du christianisme, les chrétiens représentent moins de 5%, contre 20% avant la Première Guerre mondiale. Le Pape a toujours plaidé pour leur cohésion sinon leur unité dans le contexte de «l’œcuménisme du sang». Tous croient en la force de la prière et au pouvoir de la conversion.

Le Pape et les patriarches sont conscients que la stabilité politique et la défense de la liberté religieuse sont les garants de la paix et de leur présence au Moyen-Orient. Leur présence à Bari est également un encouragement aux dirigeants de la région.

Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient depuis sept ans et vicaire général des catholiques orientaux résidant en France, souligne l’importance de cette communion entre patriarches. Il dit croire en l’avenir des chrétiens au Moyen-orient, l’inverse ne serait pas concevable. Il revient enfin sur le sens de Bari, au bord de la Méditerranée, «notre petit village».

Entretien avec Mgr Pascal Gollnisch

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07 juillet 2018, 12:56