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Le Pape François lors de l'angélus Le Pape François lors de l'angélus 

Angélus : Jésus est source de vie pour qui lui fait confiance

«Sur la route du Seigneur, tout le monde est admis» : le Pape François, lors de l’angélus ce dimanche, a souligné que pour avoir accès au cœur de Jésus il faut sentir le besoin d’être guéri et s’en remettre à lui.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

Le Pape François, avant de réciter la prière de l’angélus, a commenté l’Évangile de ce dimanche 1er juillet, 13e dimanche du temps ordinaire. Il est revenu sur Jaïre et sur la femme qui avait des pertes de sang qui, tous deux, demandent, chacun à leur manière, de guérir, l’un sa fille, l’autre ses problèmes de santé.

Pour le Saint-Père, les deux récits abordés dans l’Évangile de ce dimanche, n’ont qu’un seul thème : «la foi». Ils montrent aussi que Jésus est «source de vie», qu’il redonne la vie «à qui se fie pleinement de Lui». Jaïre et la femme ne sont pas des disciples de Jésus, pourtant, «ils sont exaucés par leur foi». C’est pourquoi, souligne François, «nous sommes tous admis sur la route du Seigneur».

S’en remettre à Jésus

«Personne ne doit se sentir un intrus, un abuseur, ou quelqu'un qui n’a pas le droit», précise le Pape. «Pour avoir accès à son cœur, il n’y a qu’une exigence : ressentir le besoin de guérison et s’en remettre à Lui». François précise bien que c’est Jésus qui va chercher la femme dans la foule, ayant senti que quelqu’un l’avait touché dans un but bien précis. «Jésus les tire de l’anonymat, les libère de la peur de vivre et d’oser». «Il le fait par un regard et avec une parole qui les remet en chemin après tant de souffrances et d’humiliations», poursuit le Pape qui appelle les fidèles à «apprendre et à imiter ces paroles qui libèrent et ces regards qui restituent, à qui en est privé, l’envie de vivre».

Craindre le cœur endurci

Ce récit évangélique montre l’imbrication également des thèmes de la foi et de la vie nouvelle que Jésus vient nous offrir. «Devant Lui, la mort physique est comme un sommeil : il n’y a pas de raison de désespérer». Mais «il y a une autre mort», précise aussitôt le Pape, «qui est à craindre : celle du cœur endurci par le mal». Malgré tout, «même le péché, pour Jésus, n’a jamais le dernier mot parce qu’Il nous a apporté la miséricorde infinie du Père. Et même si nous sommes tombés, sa voix tendre et forte nous parvient : “Je te le dis : lève toi”».

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01 juillet 2018, 12:32