Audience du Pape aux membres de l'Union italienne de lutte contre la dystrophie musculaire, le 2 juin 2018. Audience du Pape aux membres de l'Union italienne de lutte contre la dystrophie musculaire, le 2 juin 2018.

Le Pape encourage l'Union italienne de lutte contre la dystrophie musculaire

Le Pape François a reçu ce samedi midi en salle Paul VI une délégation de l’Union italienne de lutte contre la dystrophie musculaire, une maladie qui fait partie des myopathies. Le Pape a encouragé les membres de l’association à persévérer dans leur «généreuse activité» au service des personnes atteintes de pathologies neuromusculaires.

Cyprien Viet - Cité du Vatican

Le Pape a encouragé les acteurs de l’association qui sont comme des «rayons d’espérance» pour les personnes malades. À travers le soutien médical mais aussi la «chaleur humaine, le dialogue fraternel, la tendresse», les volontaires «allègent les moments de solitude et d’inconfort et encouragent à affronter la maladie avec confiance et sérénité».

François a salué la gratuité de l’engagement des volontaires et les vertus qu’ils déploient : «discrétion, fidélité, attention, rapidité et efficacité dans l’intervention, capacité de comprendre aussi les problèmes non-exprimés par le malade, humilité, sérieux, détermination, ponctualité, persévérance et respect pour le malade dans toutes ses exigences», en y voyant un modèle de solidarité concrète et de charité évangélique. Jésus en effet «nous a enseigné à cheminer dans la charité» à travers sa «divine tendresse», en «partageant jusqu’à la mort notre condition terrestre».

Le Pape a répété que de nombreuses personnes retrouvent la foi «en s’engageant pour le prochain», «parce que dans le malade elles ont rencontré le Christ, le Fils de Dieu», qui «parle au cœur de celui qui se met au service des frères les plus faibles et fait expérimenter la joie de l’amour désintéressé, amour qui est la source du vrai bonheur», a expliqué François.

Le Pape a donc invité l’association à être une «école de vie» notamment pour les plus jeunes, à travers «la grande leçon de la souffrance : une leçon qui vient des personnes malades et souffrantes» et qui ne peut pas être donnée dans des cours magistraux. «Celui qui souffre comprend mieux la valeur du don divin de la vie, à promouvoir, soigner et protéger depuis la conception jusqu’au crépuscule naturel», a conclu le Saint-Père en adressant ses encouragements et sa bénédiction aux membres de cette association italienne.

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02 juin 2018, 12:41