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Le Pape François saluant Benoît XVI lors de la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII, le 27 avril 2014. Le Pape François saluant Benoît XVI lors de la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII, le 27 avril 2014.  

Le Pape François signe la préface d'un livre de Benoît XVI

Intitulé "Libérer la liberté, foi et politique au troisième millénaire", l'ouvrage est le second volume de textes choisis par le Pape émérite.

Isabella Piro-Cité du Vatican 

«Une sorte de boussole pour comprendre notre temps présent et trouver une orientation solide pour l'avenir». Cest ainsi que le Pape François défini ce volume de textes choisis par son prédécesseurs. Le Pape souligne que l'ouvrage, qui sera présenté le 11 mai prochain, est également «une véritable source d'inspiration pour une action politique qui, en plaçant la famille, la solidarité et l'équité au centre, regarde vraimment vers un avenir avec clairvoyance».

La liberté à l'obeissance à Dieu

Un thème qui a toujours été au centre de l'attention du Pape émérite, écrit François, est celui qui l'a porté depuis sa jeunesse «à réfléchir sur les limites de l'obéissance à l'Etat au profit de la liberté de l'obéissance à Dieu». En effet, rappelle le Pape, Joseph Ratzinger expérimenta en personne le nazisme qui, par son «mensonge totalitaire» de vouloir renfermer «toutes les espérances humaines» devint «démoniaque et tyrannique». 

L'attention préférentielle pour les pauvres

Dans le même temps, les textes choisis par le Pape émérite mettent en discussion la «prétention totalitaire de l'état marxiste et de l'idéologie sur laquelle il s'est fondée» souligne le pape actuel. L'authentique contraste entre le marxisme et le christianisme pour le pape Ratzinger «ne vient pas de la préférence du chrétien pour les pauvres, mais dérive plutôt de la source de la rédemption de l'homme» poursuit François dans la préface. 

Le risque de la "colonisation des consciences"

Aujourd'hui, on tend à regarder seulement l'amour de l'homme pour son propre égo écrit encore le Pape argentin, cela porte à une "colonisation des consciences", nie les différences entre masculin et féminin, planifie rationnellement la production d'êtres humains, et conduit à «tenir pour logique et licite l'élimination de ce qui ne se considère plus créé, donné, conçu et généré, mais fait par nous-même»

Apparaissent alors des "droits humains en apparence", souligne le Pape, "tous orientés vers l'auto-destruction de l'homme" parce qu'ils nient que "l'homme est créature de Dieu, qui en protège la liberté et la dignité.

Défendre la famille pour le bien du monde et de l'Eglise

Le Pape explique ainsi qu'il est important de défendre l'homme "contre les réductions idéologiques". Dans une époque de mutations comme celles qui vit le monde contemporain, conclut-il dans sa préface, cela signifie "défendre la famille parce que l'avenir de l'humanité passe à travers elle et son bien est décisif pour l'avenir du monde et de l'Eglise".

 

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07 mai 2018, 13:28