Le Pape recevant les agents de la police routière et ferroviaire italienne. Le Pape recevant les agents de la police routière et ferroviaire italienne. 

Le combat du Pape François contre la «sauvagerie» sur la route

Le Pape a reçu ce matin les dirigeants et agents de la police routière et de la police ferroviaire italienne, au lendemain de la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière.

Le Pape a reçu ce matin les dirigeants et agents de la police routière et de la police ferroviaire italienne, au lendemain de la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière.

Lors de la prière de l’Angélus hier, le souverain pontife a encouragé les «institutions publiques dans leur engagement à la prévention» et exhorté les «conducteurs à la prudence et au respect des règles, première forme de protection de soi et des autres».

Ce matin, François a relancé cet appel, invitant aussi les responsables des réseaux de transport à œuvrer pour la sécurité et le bien commun.

Dans un contexte de mobilités croissantes pour une très large partie de la population, notamment pour ceux dont le lieu de travail est éloigné du domicile, François appelle à la sagesse, et rappelle que la route est un lieu à part entière de la vie en société. Les conducteurs ne doivent pas voir les autres  comme des concurrents, ni regarder les feux rouges comme s’ils étaient sur la ligne de départ d’un grand prix de Formule 1. Beaucoup «ne semblent pas se rendre compte des conséquences graves de leur inattention»ou même de leur «sauvagerie», a affirmé le Pape. La «compétition» comme «style de vie» a dans ce domaine des conséquences particulièrement dévastatrices, surtout quand les policiers sont considérés «avec défiance», et parfois même comme des «ennemis».

Les professionnels du secteur doivent eux agir notamment dans l’entretien des réseaux, avec une profonde droiture dans l’utilisation des fonds investis pour ces opérations. François a évoqué leur saint-patron, saint Michel Archange, celui qui a terrassé le dragon. Face aux tentations du mal, il est demandé à «chacun de prendre sa part de responsabilité, en mettant en jeu toutes les énergies dont il dispose pour contrer l’égoïsme, l’injustice et l’indifférence». Les professionnels des transports doivent considérer leur travail comme «une mission à accomplir avec honneur et un profond sens du devoir, au service de l’homme et du bien commun»

(CV)

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20 novembre 2017, 19:30