Ordre de Malte Liban: «accueillir chaque personne dans le respect de leur tradition»

Propos recueillis par Francesca Sabatinelli

Dans moins de deux semaines les Libanais éliront leurs députés, l’occasion peut-être de renouveler une classe politique très contestée et incapable jusqu’à maintenant de répondre à la profonde crise politique, financière, économique et sociale qui frappe le Liban depuis plusieurs années. A cela s’ajoutent les conséquences de la pandémie de Covid-19 et celles de l’explosion dans le port de Beyrouth au mois d'août 2020

Pour une grande majorité de Libanais, le quotidien est synonyme de précarité, de pauvreté et d’incertitude et l’avenir, une perspective privée d’espérance. Tous les secteurs d’activité sont touchés dans le pays du Cèdre et la santé n’y fait pas exceptio. L’action de l’Ordre de Malte dans ce domaine depuis une soixantaine d’années, et au travers de onze centres de soins primaires à travers le pays, est ainsi plus que déterminante pour de nombreux Libanais.

Le centre Jean-Baptiste de Chiyah - Ain el Remmaneh, près de Beyrouth, a été agrandi, passant de un à cinq étages.  Lors de l’inauguration du nouvel hôpital, au début du mois d'avril  les représentants de toutes les communautés religieuses et du monde politique libanais étaient rassemblés. Oumayma Farah, directrice de la communication de l’Ordre de Malte Liban revient sur la situation sanitaire générale du Liban et le rôle de ce centre Jean-Baptiste