Des familles de migrants lors de la prière œcuménique dans l'église Sainte Croix de Nicosie, le 3 décembre. Des familles de migrants lors de la prière œcuménique dans l'église Sainte Croix de Nicosie, le 3 décembre.  

Une douzaine de réfugiés transférés de Chypre vers l'Italie

À l'initiative du Pape François, ces migrants doivent rejoindre l'Italie ces prochaines semaines fort d'un accord signé entre la Secrétairerie d'Etat du Saint-Siège et la communauté Sant'Egidio. Il s'agit d'un premier groupe. Au total, l'accord devrait permettre le transfert d'une cinquantaine de personnes.

«En signe de la sollicitude du Saint-Père envers les familles et les personnes migrantes, le voyage apostolique à Chypre s'accompagnera dans les prochaines semaines d'un geste humanitaire consistant à accueillir une douzaine de réfugiés, dont certains ont été salués par le Pape ce soir à l'issue de la rencontre œcuménique de prière avec les migrants» explique un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège, publié vendredi après-midi, peu après la rencontre entre le Saint-Père et des réfugiés dans l'église Sainte-Croix de Nicosie.

«Leur transfert et leur accueil seront rendus possibles grâce à un accord entre la Secrétairerie d'État, les autorités italiennes et chypriotes, et à la collaboration avec la Section migrants et réfugiés du Saint-Siège et la Communauté de Sant'Egidio» précise le même communiqué. 

Selon Giancarlo Penza, l'un des coordinateurs de ce couloir aérien au sein de la communauté Sant'Egidio, ce premier groupe d'une douzaine de personnes devrait arriver en Italie d'ici Noël, et trois ou quatre autres groupes suivront. Il confirme que c'est «la volonté du Saint-Père au début de ce voyage de faire ce geste d'accueil et d'hospitalité au nom du Saint-Siège pour ce groupe de réfugiés qui sont basés à Chypre». Parmi ces personnes figurent notamment quelques femmes seules avec des enfants. La relocalisation de ces personnes sera effectuée en Italie par Sant'Egidio avec l'assistance économique et financière du Saint-Siège, précise encore Giancarlo Penza. 

Pour le responsable de Sant'Egidio, comme cela l'a été par le passé avec l'organisation d'autres couloirs humanitaires, ce groupe de personnes migrantes devrait bénéficier du droit d'asile pendant un an, de quoi les rendre «autonomes et indépendantes» après leur accueil en Italie. 

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03 décembre 2021, 16:16