Devant un hôpital de Lisbonne, le 27 janvier 2021 Devant un hôpital de Lisbonne, le 27 janvier 2021 

La Cour constitutionnelle du Portugal rejette la loi sur l’euthanasie

Avec 7 voix contre sur 12, la Cour constitutionnelle du Portugal a rejeté lundi 15 mars la loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, approuvée par le Parlement fin janvier. La Conférence épiscopale a fait part de sa satisfaction.

La législation, ont estimé les juges de la Cour constitutionnelle portugaise, est «inconstitutionnelle» car elle est trop vague lorsqu'elle fait référence aux «souffrances intolérables» et aux «blessures définitives d'une extrême gravité», c'est-à-dire aux prérogatives d'accès à l'euthanasie et au suicide assisté. La Cour estime que des «règles claires, précises et contrôlables» auraient été nécessaires pour que la loi fût approuvée.


La Conférence des évêques du Portugal (Cep), qui avait longtemps lutté contre l'approbation de la loi au cours des derniers mois, s'est déclarée satisfaite du jugement. Dans une brève note, les évêques ont réaffirmé «la position adoptée par l'Église tout au long de ce processus, en réaffirmant toujours que la vie humaine est inviolable. Toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté est toujours contraire à l'affirmation de la dignité de la personne humaine et à la Constitution de la République portugaise».

La loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, adoptée le 29 janvier, a été renvoyée devant la Cour suprême le 18 février, à la demande du chef de l'État, Marcelo Rebelo de Sousa, qui estimait que la législation comportait un certain nombre d'aspects peu clairs. Les juges ont donc donné raison au Président et la loi va maintenant retourner au Parlement pour examen.

Vatican News Service - IP

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

17 mars 2021, 14:49