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Dans la salle des marchés de la bourse de Madrid. Dans la salle des marchés de la bourse de Madrid. 

La pandémie provoque une sévère recession en Europe

En raison des semaines de confinement et de la mise à l'arrêt de nombreux systèmes productifs, la zone euro a enregistré au deuxième trimestre un plongeon historique de 12,1 % de son PIB, a annoncé le 31 juillet l’Office européen de statistiques Eurostat. Parmis les économies les plus touchées figurent l'Italie et la France.

Les semaines de confinement se traduisent désormais par des statistiques montrant l'effondrement économique des différents pays européens. Ils viennent confirmer la violente récession qui touche l'Union Européenne, en raison de la mise à l'arrêt des différents systèmes productifs. Selon l’Office européen de statistiques Eurostat publiés le 31 juillet, la zone euro a en effet enregistré au deuxième trimestre un plongeon historique de 12,1 % de son Produit intérieur Brut (PIB). Il s'agit du pire résultat depuis 1995, année où ces chiffres sont officiellement recensés. 

La Commission européenne avait déjà expliqué début juillet que les chiffres seraient «dévastateurs» pour la zone euro. Au cours du premier trimestre, entre les mois de janvier et mars, le PIB avait diminué de 3,6 % dans la zone euro. Les effets des mesures de confinement sont logiquement beaucoup plus durs quand on prend en compte le deuxième trimestre. 

Toutes les économies touchées

Si aucune économie n'est épargnée par la crise, l'effondrement de la croissance est ressentie différement dans l'espace européen. Parmi les pays les plus affectés par la crise économique, l'Espagne dont le PIB recule de 18,5%, le Portugal (-14,1 %) mais aussi la France, peu habituée à accompagner "les pays du Sud".  Avec un recul de 13,8%, la France n'a pas connu une telle récession depuis 1949. Cette chute du PIB au deuxième trimestre est toutefois moindre que ce qu'anticipaient la plupart des analystes et l'Insee lui-même, qui l'entrevoyait encore à 17% au mois de juin. 

Autre pays à souffrir, l'Italie, troisième économie de la zone euro, et qui a été la première touchée par l'épidémie de coronavirus. Avec une chute de 12,4 % de son PIB, la Péninsule devrait connaître la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Les bourses européennes avaient semble t-il anticipé ces très mauvais chiffres, et s'attendaient peut-être à pire. À la mi-journée du 31 juillet, les indices des principales places boursières étaient en effet à la hausse.

(Avec AFP)

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31 juillet 2020, 11:26