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Manifestations anti-gouvernementales à Beyrouth, le 8 décembre 2019. Manifestations anti-gouvernementales à Beyrouth, le 8 décembre 2019. 

Au Liban, la Caritas appelle à une reprise en main avant l’effondrement total

Depuis le 17 octobre, la population libanaise laisse éclater sa colère contre la classe politique dirigeante, depuis les plus hautes sphères jusqu’aux services publics basiques.

Entretien réalisé par Delphine Allaire - Cité du Vatican

Deux mois après le début de la contestation, le mouvement populaire reste massif et la crise politique n’a toujours pas trouvé d’issue. Les nombreuses manifestations avaient entraîné le 29 octobre dernier la démission du gouvernement, qui n’a pas encore été remplacé.

Mercredi 11 décembre, c’est même la communauté internationale qui a conditionné toute aide financière au Liban à cette mise en place d'un gouvernement réformateur.

La tâche sera ardue, mais le père Paul Karam, prêtre maronite, et président de la Caritas Liban, ne perd pas espoir. Pour lui, le peuple libanais est résilient et s’en sortira grâce à la foi….

Parallèlement, il témoigne des conditions de vie toujours plus difficiles des Libanais, et de la paupérisation galopante.  C'est en effet la plus grave crise économique du pays depuis la guerre civile qui a eu lieu entre 1975 et 1990. Déjà très fragile avant le début de la contestation, la situation économique et financière ne cesse de se dégrader. Le pays fait face à des restrictions bancaires croissantes et une pénurie de liquidités. 

Entretien avec le père Paul Karam, président de Caritas Liban

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13 décembre 2019, 18:41