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La chancelière allemande Angela Merkel lors de la conférence sur le climat de vendredi 20 septembre La chancelière allemande Angela Merkel lors de la conférence sur le climat de vendredi 20 septembre 

Climat : l'ambitieux plan de l’Allemagne

À l’heure où s’ouvre le sommet climat au siège des Nations unies, l’Allemagne tente de redresser la barre pour remplir ses objectifs de limitation de ses émissions de CO2. Elle prévoit un plan de 100 milliards d'euros d’investissements d’ici 2030.

Entretien réalisé par Olivier Bonnel-Cité du Vatican

Le sommet spécial de l’ONU sur le climat s’ouvre ce lundi à New York. Il s’agit d’une réunion capitale pour l’avenir de la planète alors que les dirigeants du monde entier sont attendus pour l’Assemblée générale des Nations unies.

Cette réunion, convoquée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a pour but de faire émerger des solutions concrètes pour que soient tenus les accords de Paris de fin 2015, destinés à limiter le réchauffement de la planète.

Des pistes concrètes

Une nouvelle initiative, «Action climatique pour l’emploi», portée conjointement par l’Organisation internationale du Travail, sera notamment présentée, a annoncé le secrétaire général des Nations unies. Elle appelle en particulier les pays à formuler des plans nationaux pour une transition juste, créant des emplois décents et verts. Aujourd’hui en effet, selon l’ONU, 40% des emplois mondiaux dépendent d’un environnement stable et sain.

L’un des pays moteurs de cette transition écologique pourrait bien être l’Allemagne. Vendredi 20 septembre, après de longues heures de négociations, le gouvernement allemand a en effet annoncé un nouveau plan climat qui prévoit au moins 100 milliards d’euros d’investissement d’ici 2030 pour faire face aux défis climatiques.

Réseau ferré et voitures électriques

Parmi les grandes lignes de ce plan, le développement du transport ferroviaire mais aussi la mise sur le marché de 7 à 10 millions de voitures électriques d'ici 2030. Les taxes sur les billets de train devraient par ailleurs baisser tandis que celle sur les vols intérieurs augmenter.

Marc-Antoine Eyl-Mazzega est directeur du centre d’Energie à l’IFRI (Institut Français de Relations Internationales). Il revient sur ce plan allemand, fruit d’une longue culture du compromis et qui pourrait avoir un effet d’entraînement pour d’autres grandes puissances.

Entretien avec Marc-Antoine Eyl-Mazzega, de l'IFRI

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23 septembre 2019, 07:21