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Donald Trump à son arrivée à l'aéroport de Miami le 18 juin. Donald Trump à son arrivée à l'aéroport de Miami le 18 juin.  

Donald Trump en quête d’un second mandat

Donald Trump est reparti en campagne, mardi 18 juin, à l’occasion d’un grand meeting tenu à Orlando en Floride, État qu’il avait remporté de justesse face à Hillary Clinton en 2016. Si les sondages ne jouent pas en la faveur du président sortant, tous les scénarios électoraux restent plausibles, à l’image de son «imprévisible» victoire en 2016.

Entretien réalisé par Delphine Allaire 

À un peu plus de 500 jours du scrutin, le président américain est entré dans la course à la Maison Blanche tambours battants, insistant sur un de ses thèmes de prédilection : l’immigration.
La semaine prochaine, les États-Unis expulseront des millions de sans-papiers a-t-il d’ores et déjà annoncé sur Twitter mardi, espérant surfer sur les mêmes thèmes qu’en 2016.

«La police migratoire va commencer à expulser les millions d'étrangers illégaux qui sont entrés de manière illicite aux États-Unis. Ils seront renvoyés aussi rapidement qu'ils arrivent», a-t-il indiqué.

«Une campagne dupliquée donc, sur le fond et la forme, sur la précédente», relève Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l’Université à Paris II-Assas, qui vient de publier un livre sur Donald Trump, intitulé Et s’il gagnait encore ?(VA Editions).

Une opposition morcelée

Dans le camp de l'opposition, on dénombre pas moins de 24 candidats démocrates, plus divisés que jamais, qui ne parviennent pour l’heure à redonner un nouveau souffle au parti, qui cherche encore à capitaliser sur «l’héritage Obama».

L’analyse de Jean-Eric Branaa sur la teneur de cette campagne à venir

Entretien avec Jean-Eric Branaa

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19 juin 2019, 08:20