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Lors d'une rencontre avec des shérifs américains, Donald Trump répond à la tribune du New York Times., le 5 septembre 2018 à la Maison Blanche. Lors d'une rencontre avec des shérifs américains, Donald Trump répond à la tribune du New York Times., le 5 septembre 2018 à la Maison Blanche.  

Donald Trump en difficulté après une tribune anonyme du New York Times

Le 6 novembre prochain, le président américain affrontera les urnes lors des élections de mi-mandat, toujours périlleuses pour le pouvoir en place. Deux mois avant cette échéance, Donald Trump traverse une zone de turbulence intense, entre parutions cinglantes et tribunes sans ambages, révélatrices de la désorganisation qui règne au sommet de l'État.

«Peur: Trump à la Maison Blanche». Ainsi s’intitule le livre du journaliste à l’origine des révélations du Watergate, Bob Woodward, à paraître mardi 11 septembre. Les premiers extraits dévoilés, couplés à la tribune anonyme publiée dans le New York Times du 5 septembre, décrivent une présidence «dans le chaos».

Le quotidien new-yorkais a d’emblée tenu à souligner le caractère inédit de ce texte, pointant la «rareté» d’une publication anonyme dans ses colonnes. 

L'auteur de cette tribune, intitulée «Je fais partie de la résistance au sein de l'administration Trump», explique qu'il ne s'agit pas pour lui de soutenir la démarche des démocrates, mais de protéger son pays contre le comportement de son 45e président.

L’objectif de l’auteur de la tribune, un collaborateur qui se dit proche du président, serait de «sauver les Etats Unis des pires inclinations» de son président.  Donald Trump y est qualifié «d’amoral», au style de gouvernance «impétueux, clivant, mesquin et inefficace».

«Les réunions de travail par exemple finissent toujours hors sujet, dénonce l’auteur, poursuivant: «il se lance dans des diatribes répétitives, son impulsivité aboutit à des décisions, à moitié finies, mal informées et parfois imprudentes sur lesquelles il faut revenir». En réaction, le principal intéressé a accusé l’auteur de «ne rien avoir dans les tripes» pour ensuite se fendre d’un tweet lapidaire en lettres capitales interrogeant une potentielle trahison dans son entourage.

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06 septembre 2018, 09:58