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L’État hébreu a mené des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes, le 10 mai sur le théâtre syrien. L’État hébreu a mené des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes, le 10 mai sur le théâtre syrien.  

Escalade militaire entre Israël et Iran

L’État hébreu a mené des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes, le 10 mai sur le théâtre syrien. Tel-Aviv affirme riposter à des tirs de roquettes iraniennes, contre la partie du plateau du Golan sous son contrôle. La communauté internationale craint une guerre ouverte, même si les deux pays ennemis disent vouloir éviter un embrasement dans la région.

Joris Bolomey – Cité du Vatican

Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'Iran a franchi une «ligne rouge». Si l’origine iranienne des tirs de roquette sur le plateau du Golan était confirmée, ce serait en effet une première dans la confrontation à distance qui dure depuis des décennies entre les deux pays. 

«Nous sommes engagés dans une bataille prolongée. Notre but est clair: nous ne laisserons pas l'Iran s’établir militairement en Syrie», a insisté le Premier ministre israélien.

L'aviation israélienne a frappé le lance-roquettes d'où étaient partis les projectiles, dans la périphérie de Damas, ainsi qu'environ 70 cibles militaires iraniennes, sites de renseignement, de logistique, de stockage ou encore postes d'observation en Syrie. Ces frappes ont tué 23 combattants pro-régime syrien. «Nous agirons contre ceux qui se préparent à nous attaquer avant qu'ils passent à l'acte», a  également prévenu Benjamin Netanyahu

Le président iranien Hassan Rohani a affirmé que son pays ne voulait pas de «nouvelles tensions» au Moyen-Orient, soulignant que «l'Iran a toujours cherché à faire baisser les tensions».

Dans un contexte d'incertitudes et de tensions régionales, avivées par la décision du président américain Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, le patron de l'ONU Antonio Guterres a demandé «un arrêt immédiat de tous les actes hostiles afin d'éviter une nouvelle conflagration». Appels à la retenue également du côté de Londres Paris et Moscou. Et alors que les États-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite prônent la force face aux ambitions de l'Iran, c’est désormais aux Européens que revient la lourde tâche de sauver l'accord sur le nucléaire iranien.

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11 mai 2018, 11:43