Tel-Aviv, capitale économique d'Israël. Tel-Aviv, capitale économique d'Israël. 

Le gaz offshore en Méditerranée, un or bleu très convoité

En Méditerranée, la manne gazière continue de faire des émois. En février 2018, la Turquie bloquait un navire italien en plein forage d’un bloc de gaz naturel, déjà disputé par les Grecs et les Turcs chypriotes. Ces tensions concentrées dans le bassin méditerranéen, riche en gisements de gaz naturel, remodèlent le jeu des alliances géopolitiques.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican  

«Le gaz est une molécule que l’on commerce, c’est une opération marchande.» Thierry Bros, chercheur associé sur les questions énergétiques à l’université d’Oxford, est catégorique: la découverte de gisements de gaz naturel représente autant un enjeu d’indépendance énergétique pour les États bénéficiaires, qu’une abondante manne financière. 

Monétiser les gisements

Chaque État tente donc de se positionner pour être capable de produire ces ressources gazières et de les monétiser le plus rapidement possible, par l’intermédiaire de compagnies pétrolières. Aujourd’hui, l’Égypte est l’État le plus avancé dans cette monétisation, analyse Thierry Bros. Le gouvernement égyptien a, par exemple, très vite scellé un accord avec la compagnie pétrolière italienne ENI, afin d’en tirer profit.

Entretien avec Thierry Bros, chercheur associé à Oxford

 

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14 mars 2018, 09:44