Donald Trump détaille la stratégie nationale des États-Unis en matière de sécurité, le 18 décembre 2017 à Washington. Donald Trump détaille la stratégie nationale des États-Unis en matière de sécurité, le 18 décembre 2017 à Washington. 

2017 et Donald Trump, la rupture sécuritaire

Depuis son élection, le nouveau président américain, Donald Trump, a marqué une rupture avec ses prédécesseurs. Retrait des grands accords mondiaux et obsessions sécuritaires, la stratégie du milliardaire cherche à défendre les intérêts des Américains.

Entretien réalisé par Blandine Hugonnet – Cité du Vatican

Élu 45ème président des États-Unis le 8 novembre 2016 et investi le 20 janvier suivant, Donald Trump a pris les rênes de la première puissance mondiale avec un objectif défini par le slogan «America first».

«L’Amérique d’abord», c’est le prisme qui prévaut pour sa politique internationale: servir avant tout les intérêts américains dans chaque accord, chaque traité et chaque relation avec les pays étrangers.

Ainsi, les retraits successifs de Washington des Accords de Paris sur le climat pour limiter le réchauffement de la planète, du Traité Transpacifique de libre-échange, mais aussi la renégociation de l’accord sur le nucléaire iranien ou la bataille commerciale lancée avec la Chine, sont autant d’exemples qui révèlent la volonté de l’administration Trump d’imposer sa perception du monde face aux grandes puissances, alliées comme rivales. Une compétition grandeur nature qui se vérifie aussi dans l’instabilité des relations avec la Russie, notamment liée aux différends sur la question syrienne et à l’affaire des ingérences russes dans la campagne américaine.

Après un an de mandat, le bilan de la politique étrangère du milliardaire qualifiée d’isolationniste se résume donc à un mot: le changement. Une rupture avec le précédent président, le démocrate Barack Obama.

«La stratégie internationale de Donald Trump est avant tout régie par une ligne sécuritaire», analyse Vincent Boucher, chercheur à l'observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand, à l’université du Québec à Montréal (UQAM).

Entretien avec Vincent Boucher, chercheur à l’université du Québec à Montréal

 

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28 décembre 2017, 08:30