Des Rohingyas en fuite dans la zone frontalière entre la Birmanie et le Bangladesh. Des Rohingyas en fuite dans la zone frontalière entre la Birmanie et le Bangladesh. 

Le HCR espère un monde sans apatrides en 2024

Le Haut-Commissariat aux Réfugiés souhaite une régularisation d'ici 2024 pour les 10 millions d'apatrides recensés dans le monde.

Par Xavier Sartre

Quelque dix millions de personnes à travers le monde sont apatrides, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de nationalité. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux Réfugiés, le HCR, a lancé une campagne en 2014 pour que cette situation disparaisse d’ici 2024.

Le HCR multiplie les initiatives pour informer sur le sort de populations entières. Car l’apatridie n’est pas seulement le fait de circonstances particulières concernant quelques individus isolés mais souvent le résultat de politiques menées par des États à l’encontre de groupes entiers.

En Europe, 600 000 personnes sont apatrides, dont 400 000 au sein de l’Union européenne. Ces situations se rencontrent principalement dans les Balkans, en ex-Yougoslavie et dans les anciennes républiques soviétiques. Mais la situation la plus emblématique au niveau mondiale, et la plus préoccupante également, est celle des Rohingyas en Birmanie. Un million de personnes n’ont aucune nationalité depuis que la junte militaire birmane la leur a retirée.

Hélèna Behr, du HCR à Rome revient avec Xavier Sartre sur l’action menée par le HCR pour convaincre les États à travers le monde de changer leur politique ou leur législation afin de donner une nationalité et une citoyenneté correspondante et tous les droits afférents.

INTERVIEW HCR APATRIDES

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14 novembre 2017, 08:50