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Des membres de la Minusca sécurisant une visite du Secrétaire général de l'Onu à Bangui, le 27 octobre 2017. (AFP) Des membres de la Minusca sécurisant une visite du Secrétaire général de l'Onu à Bangui, le 27 octobre 2017. (AFP) 

Attaque meurtrière à Bangui après plusieurs mois de calme

La capitale centrafricaine a été endeuillé ce week-end. Quatre personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées à Bangui dans l’explosion d’une grenade samedi soir. Des représailles ont eu lieu peu après. Trois corps ont été découverts peu après.

Par Hélène Destombes

C’est un bar, dans lequel se produisait un chanteur local, qui a été visé. Il se trouve près des quartiers ouest dont le PK5 majoritairement musulman. Des milices autoproclamées d’autodéfense du quartier ont été constituées selon les témoignages recueillis par l’AFP. Des patrouilles de soldats de la Minusca, la force des Nations unies en Centrafrique, ainsi que des éléments des Forces de sécurité intérieure, ont été déployées aux abords du PK5.

Les habitants se sont endormis au son des tirs sporadiques mais à la mi-journée, le calme semblait de retour dans la ville. Le quartier PK5 était ainsi plongé dans le silence, les commerçants ayant baissé leurs rideaux et la circulation étant quasiment inexistante.

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a lancé ce lundi un « appel à la retenue et à la raison », exhortant les populations « à être raisonnables ».

Hélène Destombes a joint sur place l’abbé Mathieu Bondobo, recteur de la cathédrale de Bangui et vicaire général de l’archidiocèse de Bangui 

Écoutez l'interview de l'abbé Bondobo

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13 novembre 2017, 16:52