Parole du jour
Lecture du jour
Ss Anges Gardiens
Lecture du livre du prophète Zacharie
(Za 8, 1-8)
Parole du Seigneur de l’univers :
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
J’éprouve pour Sion un amour jaloux,
j’ai pour elle une ardeur passionnée.
Ainsi parle le Seigneur :
Je suis revenu vers Sion,
et je fixerai ma demeure au milieu de Jérusalem.
Jérusalem s’appellera : « Ville de la loyauté »,
et la montagne du Seigneur de l’univers :
« Montagne sainte ».
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Les vieux et les vieilles
reviendront s’asseoir sur les places de Jérusalem,
le bâton à la main, à cause de leur grand âge ;
les places de la ville
seront pleines de petits garçons et de petites filles
qui viendront y jouer.
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Si tout cela paraît une merveille
aux yeux des survivants de ce temps-là,
ce sera aussi une merveille à mes yeux
– oracle du Seigneur de l’univers.
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Voici que je sauve mon peuple,
en le ramenant du pays de l’orient et du pays de l’occident.
Je les ferai venir
pour qu’ils demeurent au milieu de Jérusalem.
Ils seront mon peuple,
et moi, je serai leur Dieu,
dans la loyauté et dans la justice.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 18, 1-5.10)
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
« Qui donc est le plus grand
dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ;
il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara :
« Amen, je vous le dis :
si vous ne changez pas
pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m’accueille, moi. »
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits,
car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Paroles du saint père
Nous sommes tous des enfants. Et cela nous renvoie toujours au fait que nous ne nous sommes pas donné la vie nous-mêmes mais nous l’avons reçue. Le grand don de la vie est le premier cadeau que nous avons reçu. Parfois, nous risquons de vivre en oubliant cela, comme si nous étions les maîtres de notre existence, alors que nous sommes radicalement dépendants. En réalité, il est très réjouissant d’entendre qu’à tout âge de la vie, dans chaque situation, dans chaque condition sociale, nous sommes et demeurons enfants. C’est le message principal que les enfants nous livrent, de par leur présence même: par leur simple présence, ils nous rappellent que nous tous et chacun de nous, sommes des enfants. Mais il y a tellement de dons, tant de richesses que les enfants apportent à l’humanité. J’en rappelle seulement quelques-uns. Ils conduisent leur façon de voir la réalité, avec un regard confiant et pur. L’enfant a une confiance spontanée en son père et en sa mère; il a une confiance spontanée en Dieu, en Jésus, en la Vierge. Dans le même temps, son regard intérieur est pur, pas encore pollué par la malice, par les duplicités, par les «incrustations» de la vie qui durcissent le cœur. Nous savons que les enfants possèdent le péché originel, qu’ils ont leurs égoïsmes, mais ils conservent une pureté et une simplicité intérieure. Mais les enfants ne sont pas diplomates: ils disent ce qu’ils sentent, ils disent ce qu’ils voient, directement. […] En outre, les enfants — dans leur simplicité intérieure — portent en eux la capacité de recevoir et de donner de la tendresse. La tendresse est d’avoir un cœur «de chair» et non «de pierre», comme le dit la Bible (cf. Ez 36, 26). La tendresse est également poésie: c’est «sentir» les choses et les événements, ne pas les traiter comme de purs objets, seulement pour les utiliser, parce qu’ils servent... […] C’est pour toutes ces raisons que Jésus invite ses disciples à «devenir comme les enfants», car «c’est à ceux qui sont comme eux qu’appartient le Royaume de Dieu» (cf. Mt 18, 3; Mc 10, 14). (Audience générale, 18 mars 2015)