Parole du jour

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Date27/05/2021

Lecture du jour

Lecture du livre de Ben Sira le Sage
(Si 42, 15-25)

Je vais rappeler les œuvres du Seigneur.
Ce que j’ai vu, je vais le raconter :
c’est par sa parole que le Seigneur a réalisé ses œuvres,
tel fut son décret par sa bénédiction.
Comme le soleil, dans son éclat, regarde chaque chose,
ainsi la gloire du Seigneur rayonne dans toute son œuvre.
Il est impossible aux anges, les saints du Seigneur,
de décrire toutes les merveilles
que le Seigneur souverain de l’univers fit inébranlables
pour que l’univers soit affermi dans sa gloire.
Le Seigneur a scruté les abîmes et les cœurs,
il a discerné leurs subtilités.
Car le Très-Haut possède toute connaissance,
il a observé les signes des temps,
faisant connaître le passé et l’avenir,
et dévoilant les traces des choses cachées.
Aucune pensée ne lui a échappé,
pas une parole ne lui a été cachée.
Il a organisé les chefs-d’œuvre de sa sagesse,
lui qui existe depuis toujours et pour toujours ;
rien n’y fut ajouté ni retranché :
il n’a eu besoin d’aucun conseiller.
Comme toutes ses œuvres sont attirantes,
jusqu’à la plus petite étincelle qu’on peut apercevoir !
Tout cela vit et demeure à jamais,
remplit son office et lui obéit.
Tout va par deux, l’un correspond à l’autre,
il n’a rien fait de défectueux,
il a confirmé l’excellence d’une chose par l’autre ;
qui se rassasierait de contempler sa gloire ?

Évangile du jour

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 
(Mc 10, 46b-52)

En ce temps-là,
tandis que Jésus sortait de Jéricho
avec ses disciples et une foule nombreuse,
le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait,
était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth,
il se mit à crier :
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire,
mais il criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit :
« Appelez-le. »
On appelle donc l’aveugle, et on lui dit :
« Confiance, lève-toi ;
il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau,
bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit :
« Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt l’homme retrouva la vue,
et il suivait Jésus sur le chemin.

Paroles du saint père

La foi, nous l’avons vu en Bartimée, est un cri ; la non-foi c’est étouffer ce cri. Cette attitude qu’avaient les gens, en le faisant taire: ce n’était pas des gens de foi, mais lui en revanche, oui. Etouffer ce cri est une sorte d’«omertà». La foi est une façon de protester contre une condition difficile dont nous ne comprenons pas la raison ; la non-foi c’est se limiter à subir une situation à laquelle nous nous sommes adaptés. La foi est l’espérance d’être sauvés ; la non-foi est s’habituer au mal qui nous opprime et continuer ainsi. (Audience générale, 6 mai 2020)