Des indigènes célèbrent le bicentenaire de l'indépendance du Pérou, fin juillet 2021 Des indigènes célèbrent le bicentenaire de l'indépendance du Pérou, fin juillet 2021 

Sans l'Église, le Pérou n'aurait pas son visage actuel, explique l'épiscopat

La Conférence épiscopale péruvienne a publié un message à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance du Pérou, dans lequel elle souligne les précieuses contributions de l'Église dans le cheminement historique, culturel et moral du pays.

L'Église catholique du Pérou «a toujours marché main dans la main avec la nation, l'aidant à forger son histoire et son identité»: c'est ce qu'écrit la Conférence épiscopale péruvienne (CEP) dans un message publié le 20 septembre, à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance du pays. Le Pérou, écrivent les évêques, «est une grande famille, une nation multiculturelle, un État libre et indépendant», auquel «l'Église a apporté une contribution significative», en créant «une conscience de l'amélioration individuelle et collective des citoyens», un objectif à atteindre «par l'exploitation des richesses naturelles et le bien-être de chaque citoyen».

Continuer à s'engager aux côtés du peuple péruvien 

La CEP rappelle ensuite des figures importantes telles que sainte Rose de Lima et saint Joseph, proclamé saint patron du pays en 1828, ainsi que les nombreux prêtres qui ont contribué à la fondation de la nation, «l'encourageant et défendant ses plus hautes valeurs morales et spirituelles». L'Église catholique, souligne également le message, «n'a cessé de promouvoir la scolarisation des populations indigènes, la gratuité de l'enseignement, la formation professionnelle et supérieure des femmes et l'enseignement universitaire». Les cas les plus emblématiques sont les deux universités les plus célèbres du Pérou : l'université de San Marcos, fondée par la congrégation dominicaine en 1551, et l'université catholique pontificale du Pérou en 1917, fondée par le père Jorge Dintilhac des Sacrés-Cœurs.

Son rôle dans la fondation des villes a également été indispensable, et la contribution «de ses missionnaires et de ses maîtres en art, architecture, sculpture, peinture et linguistique» a été très riche. «Pour toutes ces raisons, concluent les évêques, nous voulons renouveler notre ferme intention de continuer à être un élément important de la formation historique, culturelle et sociale du Pérou». L’épiscopat s’adressent enfin au Seigneur, afin qu’Il «continue d'illuminer la vie des hommes et des femmes de notre cher pays». 

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23 septembre 2021, 11:44