La police néo-zélandaise procédant à l'évacuation du lieu de l'attentat. La police néo-zélandaise procédant à l'évacuation du lieu de l'attentat. 

Les évêques appellent à l’unité après la tentative d’attentat en Nouvelle-Zélande

Vendredi 3 septembre, un homme proche de l’organisation de l’Etat Islamique a poignardé six personnes dans un supermarché d’Auckland en Nouvelle-Zélande, trois sont grièvement blessées. L’attaquant a été tué par les autorités. Au lendemain du drame, les évêques du pays avertissent contre les dangers de la division.

Vatican News, avec agences

«La communauté catholique de Nouvelle-Zélande se tient aux côtés des personnes de toutes confessions et de celles qui ne professent aucune foi, en tant que peuple uni contre toute forme de violence» écrit la Conférence épiscopale de Nouvelle-Zélande, dans une note publiée sur son site internet le samedi 4 septembre.

Les prélats déplorent «l'attaque contre des personnes innocentes» et exprime leur proximité et leur prière avec les victimes et les blessés. «Nous sommes profondément attristés», peut-on lire dans la déclaration, «et nos cœurs vous accompagnent, ainsi que les communautés touchées». Les évêques néo-zélandais mettent en garde : «Les auteurs de ces attaques terroristes cherchent toujours à diviser la collectivité». Ils partagent la proximité de l'Église catholique néo-zélandaise avec l'ensemble de la population, croyants et non-croyants, et son appel à l'unité contre la violence sous toutes ses formes.

Attaque dans un supermarché

Un homme proche du groupe jihadiste État islamique a poignardé vendredi six personnes dans un supermarché d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, avant d'être tué par la police. Trois des personnes poignardées sont grièvement blessées, les autres plus légèrement. La Première ministre Jacinda Ardern s'est dit «dévastée» par le fait que cet homme ait pu commettre cette attaque «détestable» alors qu'il était placé sur la liste antiterroriste.

D'après des médias néozélandais, l'homme de 32 ans a été poursuivi l'an dernier car soupçonné de préparer une attaque solitaire au couteau. L'homme avait été condamné pour la possession de propagande soutenant le groupe État islamique à 12 mois sous surveillance. L’attaquant avait effectué un séjour en prison avant d'être libéré, faute de motif légal permettant son maintien en détention.

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04 septembre 2021, 11:18