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Méditation 5ème dimanche du Temps Ordinaire: «Jésus guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies»

Le Père Jésuite Michel Ntangu nous introduit à la méditation avec les lectures du 5e dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique B.

Aujourd'hui, c’est le 5e dimanche du temps ordinaire du temps liturgique. Le texte de l’évangile de Marc (1,29-39) nous présente Jésus à Capharnaüm, le centre de son ministère, et plus exactement chez Simon Pierre. Nous lisons : « Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.  Et le texte de l’évangile continu au verset : « La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était»

Nous voyons donc Jésus s’approcher des pauvres et des souffrants qu’on lui amène et par le simple geste de les toucher et d’étendre sa main sur eux, il les guérit de leurs maladies comme ce fut le cas de la belle-mère de l’apôtre Pierre.  En guérissant les malades et en chassant les mauvais esprits, Jésus les libère de tout mal en leur communiquant la vraie vie. Et il y avait beaucoup des gens qui cherchaient vivement à le rencontrer. Certains étaient certainement poussés par les prodiges qu’il a accomplis dans leurs vies, d’autres par simple curiosité.

Toutefois, dans l’Evangile d’aujourd’hui, Marc nous rappelle le sens de sa mission du Christ. Il est venu nous annoncer le message de salut, celui de « l’Amour de Dieu pour l’homme et sa présence par nous ». Le Christ nous invite à adhérer avec joie à cette mission car Il est lui-même « la Bonne Nouvelle éternelle » pour tous. Donc, il n’y a pas aucun motif pour lequel quelqu’un puisse penser que cette invitation n’est pas pour lui. Car toute situation de maladie comme celle de la simple fièvre de la belle-mère de Pierre à celle extrême et catastrophique de Job dans la première lecture (Job, 7,1-4,6-7), l’homme n’est exclu de la « Bonne nouvelle d’Amour de Dieu » que nous apporte Jésus-Christ. Le Seigneur dit : « Allons ailleurs, dans les bourgs voisins, afin que j’y prêche aussi, car c’est pour cela que je suis sorti. Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons » » (Mc 1,38).  Le Seigneur Jésus ne veut exclure personne de la joie de l’évangile pour reprendre l’expression du Pape François dans son exhortation apostolique « Evangelium Gaudium » sur l’annonce de l’évangile dans le monde d’aujourd’hui. Le pape nous rappelle que « la joie du chrétien doit être le signe que l’Évangile a été annoncé et donne du fruit. Mais  nous devons reconnaître que l’évangile du Christ a toujours la dynamique de l’exode et du don, du fait de sortir de soi, de marcher et de semer toujours de nouveau, toujours plus loin »

 C’est pourquoi, certaines expressions de saint Paul dans la seconde lecture ne devraient pas alors nous étonner : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9,16-19.22-23).  Pour lui, le fait d’annoncer l’Evangile, ce n’est pas là pour lui un motif de fierté mais une nécessité qui s’impose à lui. A la suite du Christ, Paul à découvert la richesse et sa beauté inépuisables du message Christ. Et comme Paul, tout chrétien qui veut suivre le Christ ne doit jamais cesser de s’émerveiller de bonne nouvelle du Christ et de l’annoncer avec joie à l’autre.   Paul ajoute : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. ». Ainsi, dans la parole de Saint Paul apparaît constamment ce dynamisme de «la sortie» que le Christ veut provoquer chez les croyants «l’annonce le message du salut aux autres ». Partager la joie de l’évangile est le chemin que le Seigneur Jésus demande à nous tous.  Tout chrétien ou toute communauté chrétienne devra discerner comment sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile. L’Evangile est toujours jeune et source constante de nouveauté pout tout chrétien.

Chers frères et sœurs,

Pour conclure cette méditation, demandons au Seigneur en formulant le vœu que nous puisons annoncer avec joie la bonne nouvelle du Christ et nous renouvelions le désir de faire le faire connaitre aux autres par toute ma vie de chaque jour. Amen !

Méditation du 5e dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique B avec le PèrE Michel N'Tangu, SJ

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06 février 2021, 13:26