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Vue sur Kaboul, la capitale afghane Vue sur Kaboul, la capitale afghane 

L’association “Pro Bambini di Kabul” accueille des enfants atteints de trisomie 21

La rentrée des enfants porteurs de trisomie a lieu un mois en retard, dans l’école de “Pro Bambini di Kabul”. Cette association, notamment gérée par des religieuses, est née en 2004, suite au message de Noël de Jean-Paul II en 2001 «sauvez les enfants de Kaboul».

Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican

L’association “Pro Bambini di Kabul” (pour les enfants de Kaboul) ouvre les portes de son école avec près d’un mois de retard, en raison de mauvaises conditions climatiques. Cette école, qui accueille quarante enfants de 6 à 12 ans atteints de trisomie 21 et répartis en quatre classes à différents niveaux, a pour principal but de les préparer à intégrer une école «normale» le plus tôt possible.

Les petits écoliers sont encadrés par trois religieuses issues de différentes congrégations, qui acceptent de quitter leur communauté durant deux ou trois ans afin d’aider ces enfants et leurs familles, dont la plupart vivent des situations très difficiles.

Création de “Pro Bambini di Kabul”

En réponse au message du jour de Noël 2001 de Saint Jean-Paul II : «sauvez les enfants de Kaboul», le père Giancarlo Pravettoni  a décidé de fonder en 2004 une association appelée «Pro Bambini di Kabul». L’Afghanistan, alors sous domination talibane et aux prises avec une situation explosive, ne s’intéressait guère à ces problématiques.

Quatorze congrégations sensibles aux questions humanitaires et plusieurs organisations comme Caritas Italie ont contribué à la création de cette école. Elle offre ainsi aux enfants une présence, une écoute, un soutien et une formation afin qu’ils puissent développer leurs autonomies sensorielle, sociale, intellectuelle, et motrice. La structure vit principalement de donations.

Elle accueille aujourd'hui des universitaires de Stockholm, Oslo ou encore de Manchester pour des formations sur la prise en charge des personnes handicapées; formations qu’ils dispenseront ensuite dans leurs universités respectives.

 «L’Afghanistan est appelé à devenir un coin du royaume de Dieu»

L’école est gérée par trois religieuses aidées par plusieurs enseignantes locales . Le nouveau directeur a expliqué à l’agence Fides la difficulté de remplacer les religieuses, une fois leur mission arrivée à échéance : «le plus grave problème est de garantir une relève aux religieuses présentes à l’école».

L’association explique ainsi la création de l’école : il s’agit de témoigner de la présence de la vie religieuse intercongrégationnelle, tout en rappelant que même  «l’Afghanistan est appelé à devenir un coin du royaume de Dieu».

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19 février 2020, 16:46