En novembre dernier, des reliques de la cathédrale d'Oléron-Sainte-Marie avaient été dérobées. En novembre dernier, des reliques de la cathédrale d'Oléron-Sainte-Marie avaient été dérobées. 

France: des statues de la Vierge Marie vandalisées

En France, c’est un nouvel acte de vandalisme anti-religieux qui vient s’ajouter à une liste déjà longue : en moins d’une heure, 9 statues de la Vierge Marie se trouvant dans 7 églises différentes ont été saccagées par un individu. L’évêque du lieu, Mgr Aillet, a porté plainte.

Le suspect, qui a été arrêté par la police avant d’être interné en psychiatrie, serait un SDF de 35 ans ; en l’espace de trois-quarts d’heure, il a pénétré d’abord dans trois églises de Pau (Pyrénées-Atlantiques), puis dans 4 autres de la région béarnaise (dans les villages de Lons, d’Artix, de Denguin et de Mourenx), vandalisant, à chaque fois, les statues de la Vierge Marie qui s’y trouvaient.

Interrogés par divers médias, les curés des paroisses concernées ne cachent pas leur consternation et leur douleur devant ces actes dont la violence a profondément meurtri le cœur des fidèles. Réagissant dans un communiqué, l’évêque de Bayonne évoque un «sacrilège» qui touche spécifiquement la Mère de Dieu, «mère de l’Église et notre mère à tous» et pour lequel il a déposé plainte.

 

Il souligne encore que les profanations sont en constante augmentation dans l’hexagone, rappelant ces chiffres éloquents récemment publiés par le Ministère de l’Intérieur qui a recensé, pour l’année 2018 : 1 704 actes antireligieux, dont 1 063 antichrétiens, 541 antisémites et 100 antimusulmans. «Il serait irresponsable de ne pas s’en inquiéter ou d’en minimiser la gravité», ajoute Mgr Aillet. Un constat partagé sur twitter par le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements : «les profanations ne cessent de croitre en Europe», écrit-il, en citant l’exemple de ces statues vandalisées en France. Ces gestes relevant d’une «haine barbare appellent des réactions. Les catholiques ne peuvent plus rester silencieux».  

A Pau, une messe, suivie d’une veillée de prière, sera célébrée, mardi 14 janvier, à 19h en l’église Notre-Dame, «en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie», informe enfin le communiqué de Mgr Aillet.

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11 janvier 2020, 15:33