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La bulle du Pape Célestin V La bulle du Pape Célestin V  

Le pardon célestinien entre au patrimoine de l’Unesco

Le «pardon celestinien» a été officiellement inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.

Luca Collodi - Cité du Vatican

Lors de la réunion annuelle du Comité intergouvernemental de l'UNESCO, qui s'est tenue à Bogota (Colombie) ces derniers jours, un avis favorable a été donné à la candidature - soutenue par la ville de L'Aquila, le Comité de pardon célestinien, en collaboration avec des groupes et associations de praticiens locaux - présentée par l'Italie. Le nom dérive de la bulle du pardon par laquelle le Pape Célestin V, en 1294, accorda l'indulgence plénière à tous ceux qui, après avoir avoué et communiqué, étaient entrés dans la basilique de Santa Maria di Collemaggio à l’Aquila dans les Abruzzes.

Pardon Célestinien

Chaque année, pendant la dernière semaine d’août, les pèlerins se rendent à l’Aquila pour célébrer le pardon célestinien institué donc par le Pape Célestin V au XIIIe siècle.

La procession suit un parcours de 66 kilomètres à travers la campagne et à destination de l’Hôtel de ville de l’Aquila. Les pèlerins transportent à pied le flambeau qui servira à allumer le tripode qui brûlera ensuite pendant toute la durée du festival. Cette fête donne lieu à un riche programme d’activités à caractère religieux, culturel, sportif et ludique. Le temps fort du festival est la procession historique, le 28 août, durant laquelle le parchemin célestinien séculaire est conduit de l’Hôtel de ville jusqu’à la basilique de Collemaggio, où il est ensuite lu à voix haute par le maire. S’ensuit l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique, que les pèlerins pénitents franchissent dans l’espoir de se voir accorder un pardon spirituel.

Cette cérémonie marque le lancement des célébrations du jubilé, qui se poursuivent jusqu’au lendemain soir. Des milliers de personnes y participent, soulignant ainsi les valeurs de solidarité et d’intégration sociale incarnées par le pardon célestinien. La transmission des connaissances est basée sur la tradition orale à travers les histoires racontées à la maison, à l’école et en public, ainsi que par le biais de participations spontanées au festival et aux cérémonies.

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17 décembre 2019, 17:26