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Des Boliviens célébrant le départ du président Evo Morales dans les rues de La Paz, le 10 novembre. Des Boliviens célébrant le départ du président Evo Morales dans les rues de La Paz, le 10 novembre.  

Les évêques boliviens appellent à une transition pacifique

Après l'annonce de la démission du président Evo Morales, la conférence épiscopale bolivienne a lancé un appel à une solution constitutionnelle et pacifique pour que le pays évite de sombrer dans la violence.

(Avec agence Fides)

Quelques heures après l'nnonce du départ d'Evo Morales, et alors que des milliers de Boliviens étaient en liesse dans le pays, les évêques du pays se sont réunis en compagnie des représentants de la communauté des citoyens, des comités civiques du pays et du Comité national de défense de la démocratie (CONADE) pour évaluer la situation. 

Dans un message transmis à l'agence Fides, la conférence épiscopale «lance un appel à la paix à tous les Boliviens afin qu’ils ne commettent pas d’actes de vandalisme, de vengeance ou toute autre chose dont nous pourrions avoir à nous repentir».  

«Préservez la paix»

«Nous avons tous une obligation sérieuse qui est de défendre la vie de tous les Boliviens, poursuivent les évêques. Au nom de Dieu, nous vous disons : arrêtez les actions de violence et préservez la vie et la paix. Conservons l’esprit pacifique qui a régné au sein du peuple en cette occasion ». Dans ce message, les évêques demandent également que dans ce moment de transition et d'inconnu pour le pays,  la police nationale les forces armées puissent «jouer urgemment leur rôle constitutionnel dans la défense de la propriété et des personnes, en préservant la vie et la liberté de tous ».

Les évêques, comme les organisations de citoyens se sont par ailleurs mis d'accord pour proposer à l’Assemblée nationale bolivienne «une solution constitutionnelle et pacifique afin d’avoir un président constitutionnel rapidement avec la mission de former un nouveau tribunal électoral et de nous conduire à de nouvelles élections de manière à ce que toutes les personnes puissent exprimer leur propre opinion dans la liberté et dans la paix.

«Que Dieu nous protège en ce moment, conclu la note des évêques transmise à Fides, et qu’Il nous inspire des sentiments de paix et de fraternité».

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11 novembre 2019, 10:49