Catacombe antique de Rome. Catacombe antique de Rome.  

Les catacombes de Rome ouvertes gratuitement ce 12 octobre

La seconde «Journée des catacombes» a lieu à Rome ce samedi 12 octobre 2019. L’initiative de la Commission Pontificale d’Archéologie Sacrée favorise la découverte de ce patrimoine inestimable, en des lieux où les premières communautés chrétiennes se sont développées.

«La vie après la mort», tel est le thème de cette journée, organisée ce 12 octobre pour la seconde année consécutive. Il s’inspire de la figure du prophète Jonas, l'un des personnages bibliques les plus représentés dans les peintures des catacombes.

Aux racines du christianisme

Les catacombes de Saint Callixte, Saint Sébastien, Domitille, Priscille, Sainte Agnès et Saint Marcellin et Pierre seront ouvertes gratuitement au public, sur réservation.

La Commission Pontificale d’Archéologie Sacrée, présidée par le cardinal Gianfranco Ravasi, est la promotrice de cette journée qui s’inscrit dans le cadre de l’Année Européenne du Patrimoine.

Et de fait, le cardinal italien assimile ces catacombes, non pas à de tristes taudis sombres, mais à un monde secret qui s'ouvre au pèlerin et au touriste avec toute la beauté, la foi et la mémoire de tant de personnes qui ont cru au Christ et à sa parole d'espérance. «Ils en ont été témoins à travers ces vraies merveilles qui nous parlent et qui vivent encore aujourd'hui sous le bruit de notre vie quotidienne», assure le président de la Commission Pontificale d'Archéologie Sacrée

L’origine des catacombes

Les catacombes sont apparues à Rome entre la fin du IIe et le début du IIIe siècle après J.-C., sous le pontificat du pape Zéphyrin (199-217) qui a confié au diacre Callistus, devenu Pape (217-222), la tâche de surveiller le cimetière de la Via Appia, où sont enterrés les plus importants pontifes du IIIe siècle. Les Étrusques, les Juifs et les Romains connaissaient déjà l'usage d'enterrer les morts dans des environnements souterrains, mais avec le christianisme, sont nées des tombes souterraines beaucoup plus complexes et spacieuses, pour accueillir toute la communauté dans une seule nécropole.

L'ancien terme pour ces monuments est coemeterium, qui dérive du grec et signifie "dortoir", soulignant ainsi le fait que pour les chrétiens l'enterrement n'est rien de plus qu'un moment temporaire, en attendant la résurrection finale. Le terme catacombes, étendu à tous les cimetières chrétiens, définissait, dans l'Antiquité, seulement le complexe de Saint Sébastien sur la Via Appia.

Rome compte soixante catacombes, beaucoup sont aussi dans la région du Latium, et dans le sud de la péninsule.

 

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11 octobre 2019, 12:05