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Les Québécois éliront leurs députés fédéraux le 21 octobre 2019 Les Québécois éliront leurs députés fédéraux le 21 octobre 2019 

La Maison commune, enjeu des élections canadiennes pour les évêques québécois

Les évêques du Québec appellent les électeurs à prendre en compte l’avenir de notre Maison commune en vue des élections fédérales du 21 octobre et de la journée mondiale de mobilisation pour le climat du 27 septembre.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

L’avenir de la Maison commune, la Terre et le vivre-ensemble au sein de la société canadienne : ce sont les deux préoccupations majeures des évêques québécois. Ils l’ont exprimé dans une déclaration publiée par le conseil Église et Société au nom de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec à l’occasion de la journée mondiale de mobilisation pour le climat du 27 septembre et des élections fédérales canadiennes du 21 octobre.

«Nous vivons un moment charnière de l’histoire humaine : notre Maison commune est plus que jamais mise en péril, et le cynisme, le populisme et l’intolérance contribuent à miner l’espérance de plusieurs quant aux possibilités de sauvegarder l’avenir de la Terre,» soulignent les évêques. Dans ce contexte, ils saluent «l’engagement remarquable» «des jeunes» ainsi que celles et ceux qui s’impliquent dans la vie publique.

Mais c’est à l’ensemble des Québécois que le texte s’adresse. L’épiscopat invite les électeurs «à étudier attentivement les propositions qui leur sont faites par les candidates et les candidats en lice, en les passant au crible des idéaux de l’Évangile et de l’enseignement social de l’Église». Les Québécois sont ainsi appelés à discerner «comment exprimer son souci de mieux vivre ensemble au sein de notre Maison commune».

Environnement et migration

Cela implique d’accueillir «avec générosité celles et ceux qui fuient les catastrophes naturelles et la guerre, l’oppression et l’exploitation», car «les personnes migrantes et réfugiées sont nos sœurs et nos frères». Les évêques rappellent que «l’hospitalité n’est pas qu’un devoir individuel, c’est une responsabilité collective et solidaire». Cela signifie aussi prendre soin et avoir des relations vraiment respectueuses avec les peuples autochtones.

C’est donc aux Québécois de déterminer leurs priorités à travers ces lignes directrices et à agir en conséquence, recommandent enfin les évêques dans l’espoir d’une Maison commune réconciliée, «dans laquelle nous pouvons cohabiter de manière pacifique et fraternelle».

 

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17 septembre 2019, 16:14