Photo d'illustration. Photo d'illustration.  

Histoire de Sainteté: Geneviève de Gaulle-Anthonioz

Ce dimanche, soeur Catherine Aubin revient sur le parcours de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, décédée 14 février 2002. Elle n'est ni sainte ni bienheureuse, mais offre par sa vie un exemple édifiant.

Soeur Catherine Aubin - Cité du Vatican

Geneviève de Gaulle-Anthonioz était une grande dame et une résistante.  Après avoir connu la déportation, Geneviève Anthonioz-de Gaulle a rencontré en 1958 Joseph Wresinski et les familles qui habitaient le «camp des sans-logis» de Noisy-le-Grand, près de Paris. Elle a aussitôt reconnu chez ces femmes et ces hommes la même résistance au cœur de la détresse et de l'humiliation que celle qu'elle avait rencontrée chez ses compagnons de camps de concentration. 

En assurant la présidence d'ATD Quart Monde France entre 1964 et 1998, puis en étant simple «volontaire permanente» du Mouvement jusqu'à son décès en 2002, elle s'est véritablement «alliée» avec ceux qui connaissent la vie la plus précaire.

Dans un combat inlassable et épuisant mené au Conseil Économique et Social puis à l'Assemblée nationale, elle a porté le projet de loi de lutte contre les exclusions voté en juillet 1998 et qui a constitué un aboutissement majeur de ses combats.

Geneviève Anthonioz-de Gaulle portait très fortement l'exigence de la démocratie et le refus de la destruction des valeurs fondatrices de la République. Elle affirmait que la seule voie possible pour résister à cette destruction était de vouloir tous ensemble mettre en œuvre plus de démocratie et que nul ne soit exclu. Elle savait et proclamait que l'attente la plus ardente des plus pauvres était de devenir des artisans de cette démocratie.  

La vie de Geneviève Anthonioz-de Gaulle

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10 février 2019, 16:41