Photo des troupes du G5 Sahel en opération près de la frontière entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, en 2017. Photo des troupes du G5 Sahel en opération près de la frontière entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, en 2017. 

Un missionnaire espagnol assassiné au Burkina Faso

Le père salésien Antonio César Fernandez Fernandez a été tué hier, vendredi 15 février, lors d’une attaque djihadiste contre un poste douanier au sud du Burkina Faso.

Selon l’agence Fides, le père Fernandez a été victime dans l’après-midi du 15 février d’une attaque djihadiste perpétrée à 40 kilomètres de la frontière sud du Burkina Faso. Il a été tué par trois coups d’arme à feu alors qu’il se trouvait dans une voiture avec deux confrères de la communauté de Ouagadougou. Ils rentraient de Lomé, au Togo, où ils avaient participé à la première session du chapitre provincial des salésiens d’Afrique occidentale francophone.

La voiture dans laquelle voyageaient le père Fernandez et ses confrères, qui eux, en sont sortis indemnes, a été prise dans l’assaut contre le poste de douane de Nouhao, à la frontière avec le Ghana et le Togo. Quatre douaniers du Burkina Faso ont également perdu la vie dans cette attaque.

Les affrontements entre les forces de sécurité et certains groupes djihadistes se sont multipliés ces derniers mois au Burkina Faso, mais il s’agit de la première attaque dans cette région du pays. Le Mali et le Niger font face depuis plusieurs années à de semblables attentats.

Le père Fernandez avait 72 ans, il était salésien depuis 55 ans et prêtre depuis 46 ans. Il se consacrait à l’Afrique depuis 1982, et avait notamment participé cette année-là à l’installation de la première communauté salésienne au Togo. Il avait représenté l’Afrique occidentale francophone lors du 25e Chapitre général des salésiens, en 2002.

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16 février 2019, 11:42