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Au Cimetière du Verano (Rome), 1er novembre 2018 Au Cimetière du Verano (Rome), 1er novembre 2018  

Quand la mort devient une «grande sœur en sagesse»

Ce 2 novembre, l’Église fait mémoire de tous les fidèles défunts. L’occasion d’une réflexion sur le sens de la mort, à une époque où beaucoup ont du mal à accepter leur propre finitude. Le message chrétien à ce sujet demeure source d’espérance et d’inspiration pour les vivants.

Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

Grâce à la résurrection du Christ, la mort n’a plus le dernier mot. Mais beaucoup restent convaincus du contraire. La mort leur semble une absurdité, à laquelle mieux vaut ne pas penser.

Le monde numérique permet ce déni de réalité et entretient une certaine vacuité existentielle. Christian de Cacqueray, directeur du Service Catholique des Funérailles, une structure présente dans une dizaine de villes en France, s’inquiète à ce sujet.

Il évoque également l’expérience profonde et intime souvent vécue lors du décès d’un proche. Le contact avec le défunt et l’accompagnement spirituel suscitent souvent une prise de conscience sur le sens de l’existence. La foi en Jésus crucifié et ressuscité vient aussi transformer la manière de traverser cet épreuve, et plus largement, la manière de vivre.

L’Église a donc un rôle essentiel de messagère : messagère d’espérance, messagère de vie éternelle, messagère d’une responsabilité de chaque instant. Car c’est par les gestes et les paroles choisis quotidiennement que se forge l’être que nous serons pour l’éternité.

Entretien avec Christian de Cacqueray

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02 novembre 2018, 07:06