Recherche

C'est le cardinal Becciù qui célébrera la cérémonie de béatification de Marie-Alphonse Ettinger. C'est le cardinal Becciù qui célébrera la cérémonie de béatification de Marie-Alphonse Ettinger. 

Mère Alphonse-Marie Ettinger, itinéraire d'une bienheureuse

L'Eglise compte une nouvelle bienheureuse: mère Alphonse-Marie Ettinger (1814-1867), fondatrice de la congrégation des sœurs du Très Saint Sauveur.

Entretien réalisé par Manuella Affejee - Cité du Vatican

La messe de béatification de cette religieuse française a eu lieu dimanche 9 septembre dans la cathédrale de Strasbourg, dans son Alsace natale, et a été présidée par le cardinal Angelo Becciù, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

Née dans une modeste famille de cultivateurs, à Niederbronn-les-bains, au nord de l’Alsace, la jeune Elisabeth Ettinger vivra dans ses jeunes années une longue suite de maladies qui seront pour elles l’occasion d’une intense expérience spirituelle et d’une profonde intimité avec Dieu. Sa réputation devient telle qu’elle parvient aux oreilles de Mgr André Reiss, évêque de Strasbourg de 1842 à 1887, rapidement convaincu de la destinée exceptionnelle de cette jeune fille peu ordinaire.

Créatrice d'une congrégation internationale 

Elisabeth a découvert l’amour incommensurable de Dieu pour les hommes ; elle a compris aussi combien les souffrances pouvaient entraver la rencontre des hommes avec cet amour. Aussi éprouve-t-elle le besoin de se consacrer à Dieu, de témoigner justement de son amour, en paroles et en actes, auprès des plus nécessiteux. Son intuition prend corps en 1848, avec la fondation d’un institut de religieuses; dans un contexte de bouleversements politiques, économiques et sociaux, elles s’occupent des pauvres, des malades, d’enfants abandonnés, indépendamment de leur origine ou religion. Les communautés essaiment rapidement en France, Allemagne, Autriche, Hongrie, et s’ouvrent à la diversité grandissante des situations, des cultures et des besoins.

Elisabeth Eppinger, désormais appelée mère Alphonse Marie, devient la première Supérieure Générale. L’institut religieux, baptisé Sœurs du Très Saint Sauveur, sera officiellement reconnu par l’Eglise en 1866. Mère Alphonse-Marie décèdera l’année suivante.

Interview de mère Monika Heuser, supérieure générale de la Congrégation des soeurs du Très Saint Sauveur

Les mots du Pape à l'angélus

À l'issue de la prière de l'Angélus du dimanche 9 septembre, le Pape François a eu quelques mots pour mère Alphonse Marie, demandant à la foule rassemblée place Saint-Pierre d'applaudir cette nouvelle bienheureuse. «C'était une femme courageuse qui, en souffrant, en se taisant et en priant, a témoigné de l'amour de Dieu surtout près de ceux qui étaient malades, de corps ou d'esprit», a affirmé le Saint-Père à son égard. 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

08 septembre 2018, 09:25