Familles de migrants, au Texas, le 29 juin 2018 Familles de migrants, au Texas, le 29 juin 2018 

Les évêques américains en visite auprès des enfants migrants

Aux États-Unis, une délégation d’évêques s’est rendue dimanche 1er juillet et lundi 2 juillet à la frontière entre le Texas et le Mexique pour constater la situation des familles de migrants. Alors que la séparation des enfants des parents par les autorités américaines avait provoqué une vague d’indignation dans tout le pays, ces évêques ont réaffirmé le besoin «urgent» de faire quelque chose pour aider les enfants migrants.

Xavier Sartre (avec Catholic News Service) –Cité du Vatican

Guidés par le cardinal DiNardo, l’archevêque de Galveston-Houston, et président de la conférence épiscopale, les évêques ont voulu constater par eux-mêmes comment étaient accueillis les familles, et tout particulièrement les enfants migrants. Ils se sont ainsi rendus dans les communautés situées à McAllen-Brownsville, à la frontière, dans un centre d’accueil de courte durée, Casa Padre. Ils y ont pu parler avec les enfants et le personnel.

Le cardinal DiNardo a reconnu que le regroupement des familles avait débuté mais qu’il n’était pas terminé et que donc, il devait être mené à terme, et ce, rapidement.

Entouré de l’archevêque de Los Angeles, de l’évêque de Brownsville, diocèse où se trouve cette structure d’accueil installée dans un ancien supermarché, le président de la conférence épiscopale américaine a célébré une messe en anglais et en espagnol pour redonner un peu d’espoir à ces enfants.

Des enfants tristes

Ils sont là environ 1200 garçon âgés de 10 à 17 ans. S’ils sont bien traités, ont pu constater les évêques, il leur manque l’essentiel : leur famille. La plupart d’entre eux ont été séparés de leurs parents. Et ils doivent «supporter clairement le poids» de cette séparation a reconnu l’évêque de Scranton, Pennsylvanie Mgr Bambera.

En contact avec leurs homologues d’Amérique centrale, les évêques américains reconnaissent que le problème de l’immigration ne se pose pas que sur la frontière texane. «C’est un problème hémisphérique», un problème qui implique tout le continent a affirmé Mgr Bambera.

 

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03 juillet 2018, 09:42