Petits élèves syriens dans une école catholique libanaise. Petits élèves syriens dans une école catholique libanaise. 

Liban : les écoles catholiques en grande difficulté financière

Entre refus de l’Etat de verser ses subventions depuis 2014, et adoption de la nouvelle grille des salaires des enseignants, les écoles catholiques au Liban accumulent les déficits. Alors que 500 contrats d’enseignants n’ont pu être renouvelés pour la rentrée prochaine, une dizaine d’écoles ont annoncé leur fermeture.

Entretien réalisé par Timothée Dhellemmes – Cité du Vatican

Les écoles catholiques au Liban sont entrées dans une phase d’aggravation de la crise, à en croire les responsables des établissements scolaires locaux.

Conformément à une loi votée par le gouvernement en août 2017, elles sont contraintes d’augmenter d’environ 50% les salaires de leurs enseignants, à l'instar des écoles publiques. Des augmentations qui doivent être à la charge des parents, car impossibles à financer pour les écoles catholiques.

En effet, d’après le père Boutros Azar, secrétaire général de l’enseignement catholique au Liban, «l’Etat manque à ses devoirs, car il refuse de verser les subventions qu’il doit aux écoles catholiques depuis l’année scolaire 2014-2015». Selon lui, un décret-loi exige pourtant que les subventions aux écoles privées soient réglées deux fois par an, en avril et juillet. «Si la situation ne s’améliore pas, la majorité des écoles ne pourront pas commencer la rentrée scolaire 2018», ajoute-t-il.

Entretien avec le père Boutros Azar, secrétaire général de l’enseignement catholique au Liban

 

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16 juillet 2018, 15:49