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Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 6 mars 2018. Image d'illustration. Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 6 mars 2018. Image d'illustration.  

L’Église en première ligne au Burkina Faso pour maintenir un climat pacifié

Après les attentats du 2 mars 2018 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, contre l’état-major des armées et l’ambassade de France, l'Église travaille pour maintenir un climat pacifié dans le pays,. Avec leurs homologues du Niger, les évêques burkinabè ont été reçus la semaine dernière par le Pape François.

Hélène Destombes - Cité du Vatican

Les évêques du Burkina Faso étaient réunis au Vatican la semaine dernière pour leur visite ad limina. Ils ont rencontré le Pape François lundi 28 mai et lui ont fait part de leurs préoccupations et de leurs attentes. Un échange que Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso, président de la Conférence épiscopale du Burkina-Niger avait qualifié d’«extraordinaire» et de «très libre». 

Au Burkina Faso, où les musulmans représentent plus de 60% de la population, le dialogue interreligieux est d’une extrême importance. La lutte contre le terrorisme est également devenu un défi prioritaire.  Ce pays d’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui confronté à un escalade inquiétante de la violence.

Les attentats du 2 mars 2018 à Ouagadougou, la capitale, contre l’état-major des armées et l’ambassade de France témoignent de la menace qui pèse aujourd’hui sur le pays.  

Mgr Laurent Birfuore Dabiré, évêque du diocèse de Dori, situé au nord du Burkina Faso, revient sur le défi sécuritaire et sur le climat de coexistence pacifique entre chrétiens et musulmans qui prévaut dans le pays malgré le contexte actuel.

Interview de Mgr Laurent Birfuore Dabire évêque du diocèse de Dori

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04 juin 2018, 17:49