Recherche

Saint Jean-Baptiste Scalabrini Saint Jean-Baptiste Scalabrini 

Afrique du Sud: saint Scalabrini, modèle de l'accueil des migrants et réfugiés

«Saint Jean-Baptiste Scalabrini est un grand modèle vers lequel nous pouvons nous tourner dans la prière, parce qu'il a vécu ce que nous vivons en tant qu'Église avec les migrants et les réfugiés en Afrique du Sud», a déclaré Mgr Joseph Mary Kizito, évêque d'Aliwal et responsable de la pastorale des migrants de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique du Sud (SACBC), lors de la première célébration de la solennité de saint Jean-Baptiste Scalabrini, jeudi 01 er juin.

Avec Fides - Cité du Vatican


Mgr Joseph Mary Kizito, évêque d'Aliwal a présenté la figure de saint Jean-Baptiste Scalabrini comme défenseur des droits migrants. C’est pourquoi, a-t-il affirmé dasn un message jeudi 1er juin à l'occasion de la toute première célébration de la solennité de saint Jean-Baptiste Scalabrini, «nous sommes si reconnaissants aujourd'hui d'avoir un saint patron des migrants qui peut intercéder pour nous... un défenseur des pauvres».

Le diocèse d'Aliwal sur les pas de saint Scalabrini pour soutenir les migrants

Lors du séminaire sur les migrants transfrontaliers organisé dans le diocèse d'Aliwal, Mgr Kizito a mis l'accent sur le sort des enfants sans papiers. Dans son intervention, l’évêque a appelé le peuple de Dieu à «marcher sur les traces de saint Scarabrini» et à lutter pour mettre fin à la xénophobie. Car, saint Jean-Baptiste Scalabrini avait «une grande vision d'un monde meilleur, il voulait voir le monde comme un village global où tous les gens ont leur place». Pour lui, bien que le diocèse ait aidé des centaines de mineurs sans papiers dans le passé, il devait encore aider «de nombreux mineurs apatrides». Dans le sens des actions menées en faveur des migrants, Mgr Kizito a relevé, malgré tout «plusieurs progrès sur la question des enfants sans papiers, confrontés à de nouveaux défis, en particulier avec les élèves de terminale qui n'ont toujours pas de papiers». S’expliquant, il a souligné que «beaucoup d'entre eux n'ont pas reçu de document leur permettant de passer leurs examens de fin d'études secondaires». Ce qui, selon lui, représente un défi majeur.

Travailler à résoudre le prblème des enfants sans papiers

Au cours de ce séminaire, une délégation de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Lesotho, ainsi que des fonctionnaires des ministères de l'Intérieur d'Afrique du Sud et du Lesotho, ont rencontré la communauté de migrants Basotho (personnes vivant à cheval entre le Lesotho et l'Afrique du Sud) du diocèse d'Aliwal.
Selon Mgr Kizito, plus de 500 citoyens du Lesotho ont participé à cette assise destinée aux migrants, aux réfugiés et aux apatrides. Il a mis par ailleurs «l'accent sur l'unité des familles», qui sont «confrontées aux problèmes des enfants qui n'ont pas de certificat de naissance et qui ne peuvent pas aller à l'école».
À l'issue du séminaire, des délégations des ministères de l'intérieur d'Afrique du Sud et du Lesotho s'efforceront d'aider les Basotho sans papiers résidant en Afrique du Sud à régulariser leur séjour.
«Il y a déjà des discussions et une révision de l'accord binational pour faciliter la circulation des Basotho qui travaillent et étudient en Afrique du Sud et des travailleurs transfrontaliers qui font quotidiennement la navette entre les deux pays», a expliqué Mgr Kizito.

 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

02 juin 2023, 14:59