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Burkina Faso : Clôture du quatrième congrès sur la Divine Miséricorde

Lors de la clôture du quatrième congrès sur la Divine Miséricorde, le dimanche 24 novembre 2019, l’archevêque métropolitain de Bangui, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga, a invité la communauté internationale à s’ériger aux antipodes du trafic des armes qui sèment la terreur en Afrique.

Camille Mukoso, SJ (avec Fides) – Cité du Vatican

Le quatrième congrès panafricain sur la Divine Miséricorde s’est clôturé le dimanche 24 novembre 2019, à Ouagadougou au Burkina Faso, en la solennité du Christ Roi de l’Univers, par une célébration eucharistique présidée par l’archevêque métropolitain de Bangui, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga.

La Divine Miséricorde dans le train-train quotidien africain

Tenu du 18 au 24 novembre 2019, ce congrès placé sous le thème « La miséricorde divine, une grâce pour notre temps », entendait mettre en lumière la place de la miséricorde dans la vie quotidienne des chrétiens africains. C’est dans ce sens que les activités qui ont ponctué ces assises se sont inscrites dans la perspective de faire advenir un règne de miséricorde permettant à tous les habitants du continent africain de vivre en frères qui s’aiment mutuellement. Les 1.200 participants ont partagé des moments de prière et d’adoration, de récitation du chapelet de la Divine Miséricorde, des visites aussi bien dans les hôpitaux, les prisons que dans les orphelinats ou dans les camps des déplacés.

Un congrès qui a tenu ses promesses                             

Aux dires du Cardinal Nzapalainga, cette rencontre s’est révélée une source inépuisable des grâces. L’archevêque de Ouagadougou, le cardinal Philippe Ouédraogo, a estimé, pour sa part, que ce congrès donne au monde de nouveaux signes d’espérance pour que grandissent la justice et la solidarité et que s’affirment une nouvelle culture de la vie humaine. Et le Premier ministre burkinabé, Christophe Dabiré, d’ajouter : « Notre pays connait beaucoup de difficultés et la tenue de ce congrès apporte un relent de paix et de sécurité à l’ensemble de nos populations. La réussite de ce congrès montre bien qu’on peut venir au Burkina Faso, participer à des activités, contribuer au développement du pays sans que cela ne soit si difficile qu’on ne le pense. Nous souhaitons que l’ensemble de nos populations puisse bénéficier des grâces de cette rencontre ».

De l’ombre à la lumière du pardon 

Mutatis mutandis, l’archevêque métropolitain de Bangui, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga, a invité la communauté internationale à s’ériger aux antipodes du trafic et de la circulation des armes qui sèment la terreur en Afrique. Il a, par ailleurs, lancé un vibrant appel aux hommes opérant dans l’ombre de se laisser éclairer par la lumière du pardon et de la réconciliation.

Viatique pour les jours qui viennent  

Dans l’attente du prochain congrès qui se tiendra au Gabon en 2023, le quatrième congrès panafricain sur la Divine Miséricorde a donc tiré ses rideaux en formulant notamment les recommandations ci-après : s’engager à promouvoir la spiritualité de la Divine  Miséricorde par le témoignage de vie et le service rendu à la communauté ; dénoncer les égarements et encourager les signes d’espérance en devenant des vrais prophètes de notre temps. 

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30 novembre 2019, 15:10