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Méditation dominicale : "Pour le Christ ressuscité, l’amour est le nom du disciple"

Le Père Raphaël Ndaphet Bazebizonza nous introduit à la méditation avec les lectures du 5ème Dimanche de Pâques — Année C.

En ce cinquième dimanche de Pâques, le Fils de l’homme glorifié, nous donne un commandement nouveau : l’amour ! Pour le Christ ressuscité l’amour est le nom du disciple. « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ». Nous aurions beau parler toutes les langues humaines et angéliques, nous aurions beau être cousu d’or, avoir tous les titres honorifiques de ce monde, s’il nous manque l’amour, eh bien, nous ne sommes rien. L’unique chose qui distingue les chrétien des autres étants est la façon dont ils s’aiment entre eux. Le chrétien est champion de l’amour. Le Pape François affirme que « l’amour est la carte d’identité du chrétien. C’est l’unique document pour être reconnu comme disciple de Jésus. Si ce document expire et n’est pas renouvelé continuellement, nous ne sommes plus amis du Maître ».
Ce chemin de l’amour, le disciple ne l’invente pas. C’est le chemin qu’a parcouru le Maître lui-même, qui nous « a aimés jusqu’à une vraie folie du cœur » et pour toujours. Parce qu’il aime, Jésus est descendu au creux de notre condition humaine, embrassant nos ombres et nos solitudes. L’amour véritable ne fait pas semblant. Il s’agenouille, justement pour relever l’autre. Toute la vie du Christ est une sortie pour aimer, pour caresser et soigner les plaies des blessés, des laissés pour compte ou des mal-aimés. En nous choisissant pour servir en sa présence, le Christ nous communique ce feu de l’amour. C’est dans la lumière de ce feu de l’amour que nous trouverons des chemins d'espérance : « En toi est la source de vie ; par ta lumière nous voyons la lumière » (Ps 35,10). L'Église d'aujourd'hui vit de profonds changements. Il arrive que certains cherchent à savoir si c'est bien encore l'Église de notre Seigneur.
Si nous avons quelque chose à craindre, ce n’est pas que les questions doctrinales ou la tradition deviennent incertaines ou floues, c’est plutôt que notre amour pour les autres se refroidisse. Tout l’Évangile est un message d’amour pour le monde. Le Christ ne nous demande pas de nous battre pour la conservation d’une théorie ou des structures que nous avons construites, mais de nous aimer les uns les autres COMME il nous a aimés. Pour Jésus, être son disciple se traduit en quelque chose de qualitatif : c’est un « profit » et un progrès, c’est aller de l’avant, c’est faire quelque chose en faveur des autres. Nous nous rappelons qu’au moment où Jésus prononce ce discours, il vient de laver les pieds de ses disciples. Lui, le « Maître et Seigneur », s’est mis à leur service. C’est un exemple que Paul et Bernabé ont suivi et que nous pouvons, nous aussi répéter, en essuyant les larmes de ceux et celles qui pleurent dans nos familles ou dans nos collectivités. L’amour, nous révèle l’Apocalypse, est toujours victorieux et fait toutes choses nouvelles. Prions ensemble, prions les uns pour les autres, afin que nous puissions être dans le monde, semences d’amour, de tendresse et de miséricorde. « Toi qui est lumière, toi qui est l’amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ».

Méditation dominicale avec le Raphaël Ndaphet Bazebizonza, sj.

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18 mai 2019, 11:11