Cameroun: La Conférence des Evêques de la Province Ecclésiastique de Douala Cameroun: La Conférence des Evêques de la Province Ecclésiastique de Douala 

Formation des séminaristes au Cameroun, les évêques plaident pour le témoignage de vie

La conférence des évêques de la Province Ecclésiastique de Douala a tenu sa première session pour le compte de l’année pastorale 2018-2019, à Douala du 11 au 14 novembre 2018.

Service Français-Afrique – Cité du Vatican

La première session de la Conférence des Evêques de la Province Ecclésiastique de Douala, pour le compte de l’année pastorale 2018- 2019 a réuni une quarantaine de prêtres formateurs venus des 3 séminaires que compte la province ecclésiastique. Il s’agit du Théologat Paul VI de Douala, du séminaire Propédeutique de Mbanga et du Philosophât de Kouekong.

Le témoignage de vie comme illustration des enseignements

Cette rencontre a porté essentiellement sur l’examen des rapports des maisons de formation, et l’implication des pères formateurs aux travaux de la Conférence des évêque de la Province Ecclésiastique de Douala. Cette implication qui du reste, apparaît désormais comme une nécessité. Expliquant ces deux points à l’ordre du jour de cette rencontre, Mgr Dieudonné Espoir ATANGANA évêque de Nkongsamba, et président en exercice de la Conférence des Evêques de la Province Ecclésiastique de Douala, a mis un accent particulier sur le témoignage de vie qui doit être l’illustration de leur enseignement entant que formateurs de séminaire. Ce témoignage de vie est une aide précieuse dans l’accompagnement des jeunes candidats au sacerdoce dont ils ont la charge.

“Les évêques avaient demandé que tous les formateurs de nos trois grands séminaires soient là pour des échanges à partir de certains faits qu’ils ont notés. Et à ce niveau, l’instance était sur le fait que l’apprentissage se fait d’abord à partir de ce que les jeunes en formation voient leurs formateurs vivre.”

Une précision qui vaut son pesant d’or, les évêques des diocèses de Douala, d’Edéa, de Bafoussam, de Nkongsamba et de Bafang ainsi que l’Administrateur diocésain d’Eséka, ont tour à tour donné une série d’exhortations dans ce sens. Pour l’Abbé Aloys BILE, Econome et formateur au Théologat Paul VI de Douala, l’essentiel peut être oublié ou écarté pour ce qui est accessoire. Le prêtre formateur doit être avant tout un exemple. Il a estimé que cette session leur aura permis d’avoir plus d’outils pour mieux rendre service à l’Eglise. L’outil de référence à cette session a bien sûr été la Ratio Fundamentalis Institutionis Sacerdotalis, le Don de la Vocation Presbytérale, promulguée en 2016 par la Congrégation pour le Clergé.
 

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14 novembre 2018, 18:03