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Mgr Edgar Peña Parra prononce son homélie dans l'église Saint-Louis-des-Français. Mgr Edgar Peña Parra prononce son homélie dans l'église Saint-Louis-des-Français.  

Mgr Edgar Peña Parra célèbre la Divine Miséricorde chez les Français de Rome

Le substitut de la secrétairerie d’État a célébré le dimanche de la divine miséricorde dans l’église Saint-Louis-des-Français dans la capitale italienne, ce dimanche 7 avril: une rencontre fraternelle entre Mgr Edgar Peña Parra et la communauté catholique française de Rome.

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican

À 10h30 dans l’église Saint-Louis-des-Français à Rome, les derniers fidèles se pressaient pour participer à la messe dominicale ce 7 avril. En cette fête de la Divine Miséricorde, la messe pour la communauté française est présidée par Mgr Edgar Peña Parra, substitut de la secrétairerie d’État.

Au début de la messe, une quinzaine de prêtres accompagnent le prélat de la Secrétairerie d’État vers l’autel pour la célébration de la messe marquant la fin de l’octave de Pâques, alors que l’assemblée nombreuse et fervente entonne le chant d’entrée.

Mgr Edgar Peña Parra s’est réjoui de partager la joie pascale avec les Français de Rome, à l’image de l’allégresse des disciples dans l’Évangile du jour «remplis de joie en voyant le Seigneur». Au cours de son homélie, il a alors expliqué que l’apparition du Christ était un don de Jésus à ses disciples, sous 4 formes différentes.

Le don de la paix 

D’abord, un don du courage pour rassurer et envoyer les disciples en mission: «Jésus vient vers eux car il sait que cette peur qui les saisit risque de mettre en péril la mission qu’ils sont appelés à poursuivre».

Ensuite vient le don de la paix obtenu «par le sacrifice de sa vie». Rappelant les paroles de Mère Teresa et du Pape François contre les atteintes à la vie et notamment «l'avortement», l’évêque a estimé que sans la paix, «c’est la vie elle-même qui est menacée». Ce rappel n’est pas nouveau: le Saint-Siège a souvent redit son attachement au respect du début à la fin de toute vie humaine, alors que la France a récemment inscrit dans sa Constitution la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse et s’apprête à discuter d’une ouverture de l’euthanasie assistée.   

Une rencontre fraternelle

Puis, le substitut a assuré que le don du courage et de la paix sont cristallisés par le don de l’Esprit Saint qui «va aussi renforcer l’unité [des disciples] et les rendre capables de former une communauté, ayant “un seul cœur et une seule âme“». Enfin, il a noté que Jésus fait le don du pardon et de la foi, face à l’incrédulité de saint Thomas racontée dans l’Évangile. «En ce dimanche de la divine miséricorde, nous sommes donc invités à redécouvrir notre identité chrétienne c’est-à-dire, à comprendre que le chrétien n’est rien d’autre qu’un pécheur pardonné, qui a reçu la miséricorde du Seigneur et qui est envoyé annoncer cette miséricorde à ses frères et sœurs, afin de construire une communauté fondée sur l’amour du prochain» a conclu le substitut.

À l’issue de la messe, sur le parvis de l’église dédiée au roi de France Louis IX, le haut prélat a échangé avec des prêtres et des fidèles, dont de nombreux étudiants, de la communauté française de Rome. Un déjeuner fraternel était ensuite offert avec les prêtres résidents à Saint-Louis-des-Français.

Mgr Edgar Peña Parra entouré des prêtres de la communauté française de Rome.
Mgr Edgar Peña Parra entouré des prêtres de la communauté française de Rome.

Un prélat francophile

«Mgr Edgar Peña Parra aime beaucoup la France et a apprécié rencontrer les Français de Rome» souligne Mgr Laurent Bréguet, recteur de Saint-Louis-des-Français qui l’avait invité. Le substitut a également retrouvé l’ambassadrice de France près du Saint-Siège, Florence Mangin, avec qui il avait préparé la venue du Pape François à Marseille.

Originaire du Venezuela, le n°3 de la Curie romaine assume être francophile. En mars 2024, il avait visité la Corse pour la fête de la Madunnuccia à Ajaccio. Il était accompagné du cardinal François-Xavier Bustillo. Ils sont tous deux coauteurs d’un livre intitulé «Le cœur ne se divise pas» paru en septembre 2023.

Après Mgr Peña Parra, Mgr Paul Richard Gallagher a lui aussi été invité pour présider la messe de la Pentecôte le 19 mai 2024, et pour passer quelques heures avec la communauté française romaine.

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08 avril 2024, 10:53