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Le cardinal Parolin a célébré la messe à la cathédrale de Chisinau, la capitale de la Moldavie. Le cardinal Parolin a célébré la messe à la cathédrale de Chisinau, la capitale de la Moldavie. 

Le cardinal Parolin en visite en Moldavie

Le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, s’est rendu en Moldavie à l’occasion du Congrès mondial sur la famille qui s’est tenu à Chisinau, la capitale du pays, du 13 au 16 septembre.

Marco Guerra – Cité du Vatican

«La chose la plus belle que Dieu a fait, nous dit la Bible, est la famille. Il a créé un homme et une femme. Et il leur a tout donné. Il leur a confié le monde : “Grandissez, multipliez-vous, cultivez la terre, faites-la fructifier, laissez-la croître”». En ouverture de son discours au Congrès mondial sur la famille, à Chisinau,  en Moldavie, ce samedi 15 septembre, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a repris les paroles prononcées par le Pape François lors de la Veillée de la Rencontre Mondiale des Familles à Philadelphie en 2015, sur la beauté de la famille et le grand plan de la Création.

La famille, un phare d’espérance

Le cardinal a ensuite mis en évidence l’expérience de la dernière Rencontre mondiale des familles, célébrée récemment à Dublin : «Les nombreux points de vue et les témoignages qui ont été présentés ont été particulièrement utiles, parce qu’ils ont indiqué, d’une façon très tangible, la beauté unique de l’amour conjugal et de la famille dans le plan de salut de Dieu.»

Le cardinal Parolin a indiqué quel est le rôle que les familles doivent assumer dans des temps «profondément fragiles» pour les relations humaines : «Les familles, dont la nature a été donnée par Dieu et dont la vocation est l’amour, sont aujourd’hui, peut-être plus que jamais, appelés à être un phare d’espérance, un rayon de lumière dans notre monde. La vérité du mariage et de la famille est durable. Il est aussi d’une importance vitale qu’elle continue à être proclamée dans son intégrité.»

La famille, première école d’humanité

Pour le Secrétaire d’État du Saint-Siège, la famille est en effet la première école dans laquelle nous apprenons le sens de notre humanité commune. Le cardinal a reconnu que de nombreuses familles soutiennent les valeurs chrétiennes et sont une source «de sagesse et de force» pour la société dans son ensemble.

Pour cette raison, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a exprimé sa satisfaction pour le nombre croissant d’initiatives qui visent à aider la famille dans divers pays. «Je pense, par exemple, aux associations, qu’elles soient religieuses ou civiles, dédiées au soutien de la vie et des valeurs de la famille». «Votre congrès, auquel je suis honoré de prendre part, est une expression privilégiée et importante de ce soutien au mariage et à la famille», a expliqué le cardinal Parolin, assurant que le Pape François partage cette préoccupation de mettre en avant «la joie de l’amour vécu par les familles et la beauté du mariage», comme il l’avait fait dans son exhortation apostolique Amoris Laetitia.

Le défi à la culture individualiste

Le cardinal a donc expliqué que les graves défis qui affligent les familles d’aujourd’hui dérivent d’une culture qui est individualiste, consumériste et utilitaire. La culture individualiste «jouit d’un énorme prestige dans le monde des médias, de la finance et de la politique, mais à la fin elle relègue les institutions intermédiaires comme la famille comme un option non essentielle». «Nous pouvons voir que ce mépris se reflète dans l’idée que les organismes de l’Église et la religion organisée devient être confinés à la sphère privée», regrette le cardinal Parolin.

Il a donc expliqué que, pour corriger cette tendance, «les chrétiens devraient être courageux et joyeux dans la proclamation de l’Évangile de la famille comme une source d’espérance pour notre monde».

Messes à Chisinau et à Tiraspol

Après son intervention au Congrès mondial sur la famille, toujours dans l’après-midi de samedi, à 18h, le cardinal Parolin a présidé une messe à la cathédrale catholique de Chisinau afin de célébrer les 25 ans de présence de l’Église catholique en République de Moldova, le nom officiel de cet ancien État soviétique situé entre la Roumanie et l’Ukraine.

Dimanche, le cardinal Parolin s’est rendu en Transnistrie, un territoire appartenant théoriquement à la Moldavie mais faisant l’objet en réalité d’une séparation de facto, sous tutelle de la Russie. Le Secrétaire d’État du Saint-Siège a présidé la messe à la paroisse catholique de Tiraspol, la capitale de ce territoire, où il a béni le nouvel autel.

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18 septembre 2018, 16:38