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Maria Collonao, membre de la communauté Mapuche de Temuco qui attend le Pape ce mercredi 17 janvier 2018, photo prise en novembre dernier Maria Collonao, membre de la communauté Mapuche de Temuco qui attend le Pape ce mercredi 17 janvier 2018, photo prise en novembre dernier 

Le Pape attendu par les autochtones mapuches du Chili

Pour la deuxième journée de son voyage apostolique, le Pape François s’envole pour le sud du Chili, plus précisement dans la ville de Temuco en plein territoire mapuche. Les Mapuches sont des autochtones du sud de l’Amérique latine qui se battent pour récupérer leurs terres ancestrales depuis plus d’un siècle.

Marine Henriot - Cité du Vatican

Ce mercredi 17 janvier, environ 400 000 personnes sont attendues à Temuco pour assister à la messe du Pape François à 10h30 heure chilienne. La ville se trouve dans la région d’Araucuna, dans le sud du Chili qui est une des plus pauvres du pays où vivent la majorité des Mapuches. Ces derniers attendent avec impatience l'intervention du Saint-Père. Ils attendent beaucoup de la visite du Pape François, notamment de voir leurs revendications territoriales appuyées par le Souverain pontife.

Dans l'Araucuna, les Mapuches occupaient un vaste territoire à l'arrivée des conquistadors espagnols au Chili en 1541, mais en sont aujourd'hui en grande partie dépossédés. Ainsi, depuis plus d’un siècle, les autochtones exigent de l’État chilien, mais également de multinationales forestières et de grands propriétaires terriens de récupérer leurs terres ancestrales. On estime que près de 90% de leur territoire leur a été enlevé, en vertu de normes administratives, par les gouvernements chiliens successifs ou, illégalement, par l’industrie du bois.

Plus de précisions avec Fabien Le Bonniec, anthropologue et professeur à l’Université catholique de Temuco.

Entretien avec Fabien Le Bonniec, anthropologue à Université catholique de Temuco

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17 janvier 2018, 10:25