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Journée mondiale de l'eau. Journée mondiale de l'eau. 

«Chaque jour, plus de 1000 enfants meurent de maladies liées à l'eau» rapporte l'Unicef

Dans un rapport publié ce 22 mars, Journée mondiale de l’eau, l’Unicef a déclaré que «chaque jour, plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent de maladies liées à l'eau et à un assainissement inadéquat, tuant ainsi plus de 1,4 million de personnes par an». L''agence onusienne rappelle que l'accès à l'eau potable est un besoin fondamental et constitue un droit de l'homme. L'édition 2024 de cette célébration initiée en 1992, a été placée sous le thème: «l'eau pour la paix».

Vatican News

La Journée mondiale de l’eau a été initiée en 1992 par les Nations unies, dans le but de sensibiliser à une gestion durable des ressources hydriques. Cette année, la journée est organisée autour du thème: «l'eau pour la paix». Dans un rapport rendu publique ce 22 mars, l'Unicef rapporte que «dans le monde, près d'un milliard d'enfants (953 millions) sont exposés à des niveaux élevés ou extrêmement élevés de stress hydrique». Cette situation est liée au fait qu’une «personne sur quatre dans le monde ne dispose pas d'une eau potable gérée en toute sécurité», rappelle l’organisme onusien chargé de protéger les droits de chaque enfant,. En outre, fait-elle savoir, «deux personnes sur cinq ne disposent toujours pas d'un système d'assainissement géré en toute sécurité (toilettes) et une personne sur quatre n'a pas accès à des installations d'eau de base».  

Un manque à combler

Dans ce rapport, l’organisation note que «dans la plupart des pays, la charge de la collecte de l'eau continue de peser principalement sur les femmes et les filles», soulignant qu’au niveau mondial, dans «deux ménages sur trois, les femmes sont les principales responsables de la collecte de l'eau», et ce, dans «toutes les régions, à l'exception de l'Afrique du Nord et de l'Asie de l'Ouest». En outre, le rapport montre que «16 % de la population mondiale, soit 1,8 milliard de personnes, vont chercher l'eau à l'extérieur de leur domicile». Parmi ces personnes, 63 % des femmes sont responsables du transport de l'eau, contre 26 % pour les hommes. Globalement, les filles sont plus susceptibles d'aller chercher de l'eau que les garçons dans toutes les régions, à l'exception de l'Afrique du Nord et de l'Asie de l'Ouest.

Les données révèlent de fortes inégalités, les plus pauvres et les habitants des zones rurales étant moins dans les conditions d'utiliser un service de base.

L’accès l’eau potable, un besoin fondamental

Poursuivant, l’Unicef rappelle le droit d'accès universel à l'eau potable, «un besoin fondamental et un droit de l'homme». Garantir l'accès à l'eau potable pour tous «contribuerait à réduire les maladies et les décès, en particulier chez les enfants».

La demande en eau, assure le rapport, comprend les utilisations domestiques, industrielles, l'irrigation et l'élevage. «Les services d'eau potable gérés en toute sécurité -c'est-à-dire l'eau potable provenant d'une source améliorée, accessible localement, disponible en cas de besoin et exempte de contamination fécale et de produits chimiques primaires- représentent un nouvel échelon ambitieux sur l'échelle utilisée pour suivre les progrès réalisés dans le domaine de l'eau potable», conclut l’Unicef.

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22 mars 2024, 11:22