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L'opération «Barkhane» a été mise en place pour lutter contre les groupes armés terroristes sur un territoire immense comme l'Europe. L'opération «Barkhane» a été mise en place pour lutter contre les groupes armés terroristes sur un territoire immense comme l'Europe. 

Pourquoi l’opération Barkhane semble-t-elle s’essouffler au Mali ?

Le Mali est au centre du dispositif Barkhane de l'armèe française. Mais le modèle montre aujourd'hui ses limites. Les explications de Roland Marchal, chercheur au CERI à Paris.

Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican

L’opération Barkhane de l’armée française se poursuit dans les pays du Sahel pour faire face à la menace terroriste. Dans la foulée de l'opération «Serval» lancée au Mali en janvier 2013, «Barkhane» a été mise en place pour lutter contre les groupes armés terroristes sur un territoire immense comme l'Europe. Il couvre pas moins de  cinq pays sahéliens : le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad. Les forces françaises y disposent de près de 4000 militaires.

 

Mais le modèle montre aujourd’hui ses limites: En témoignent les attaques régulières visant des soldats, dans le centre du Mali ces derniers jours. Il y a une semaine, une vingtaine de chefs d’États s’étaient retrouvés à Bruxelles pour un sommet européen sur le financement du G5 Sahel. 400 millions d’euros ont été promis pour aider les pays de la région à contrer la menace terroriste.

Pourquoi l’opération Barkhane semble-t-elle s’essouffler? La réponse sécuritaire est-elle l’unique moyen de contrer l’extrémisme dans la région ? Eclairage de Roland Marchal, chercheur au Centre de recherches internationales à Sciences Po Paris.

Entretien avec Roland Marchal

 

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02 mars 2018, 08:10